Il fut un temps o� Oum Eddounia �tait La Mecque du panarabisme ! Les peuples opprim�s, notamment les �fr�res� arabes, y trouvaient refuge, assistance et soutien � esprit de leadership des Non-Align�s oblige. Elle a d�j� �t� � travers les si�cles, une terre accueillante. Un statut reconnu dans les livres saints dont le Coran : �Soyez les bienvenus en Egypte, o� vous serez, s�il pla�t � Dieu, en toute s�curit�. �*1. Malheureusement � n�en d�plaise aux charm�s de Charam Echeikh �, ce n�est plus le cas ! Bien que l�hospitalit� pharaonienne r�serv�e aux �fr�res� alg�riens (l��quipe nationale, nos officiels qui l�accompagnaient, les supporters voire nos �tudiants et concitoyens vivant aux bords du Nil) le 14 novembre dernier et notamment � l�issue de la qualification de l�Alg�rie pour l�Afrique du Sud et l��vaporation du plan d�intronisation de Rams�s XIV (qui semblait se r�aliser, suivant le temps proustien, �aussit�t peu � peu� !), refl�te ces �bienvenus � o� on ne peut �tre qu��en toute s�curit�, la position officielle et officieuse de �Jeddat Eddounia� � une vieille digne des maisons de repos �, dans le ciel de laquelle flottent les drapeaux de la Ligue arabe et d�Isra�l , a tellement jou� au strip-tease qu�elle ne n�cessite plus de suivi d�apprentissage au niveau de l�amphi d�Aljazeera �Avec Haykel� pour que le cancre des Chayeb Lekhdim puisse constater cet alignement de l�ex-leader des Non-Align�s, tomb� sous les charmes de Livni, �vitant les chars de Brack et soucieux de la charte de sa copr�sidence de l�UPM avec l�UMP, sur le mur d�Ariel Sharon !? Le faux h�ritier d�Arafat en transe avec le pharaon Voil� une ann�e d�j� que la �charmante� Livni d�clarait, � partir du Caire o� elle a eu vraisemblablement la �b�n�diction � sur un blanc-seing du Rais *2, l�octroi comme cadeau de No�l, aux enfants, femmes et vieillards, du fameux jeu de Terminator ! Une fiction am�ricaine, qui sans vendre ses droits d�auteur � licence am�rcano- sioniste oblige �, s�est r�alis�e, r�ellement, en live, sur la sc�ne de la plus grande prison � ciel ouvert. Ghaza !? Quelques insignifiants milliers de �figurants� palestiniens moururent atrocement et simplement des centaines de milliers �jou�rent� horriblement aux bless�s, pour permettre au faux h�ritiers d�Arafat, en transe avec le pharaon et ses dieux, de �punir� la cr�dibilit� de Hamas que �l�incompatible � d�mocratie avait intronis� sur la sc�ne politique ! Cette m�me d�mocratie, paradoxalement �compatible�, qui propulse, sous les applaudissements d�un Occident intransigeant vis-�-vis de la souverainet� des peuples, la droite extr�miste isra�lienne aux commandes des jeux d�extermination, emball�s dans des cartons embellis par des rounds interminables de pourparlers sourds-muets !? Et quoique le coup de gueule de Ban Ki-moon, qui avait pu constater les ravages mat�riels et humains provoqu�s par �l�arm�e morale�, �os� le 20/01/2009 � partir des ruines du si�ge de l�UNRWA qui �taient encore fumantes, � l�adresse d�Isra�l, n�ait pas �t� banal, il n�en demeure pas moins que ses appels du 17/11/2009 et 21/12/2009 pour lever le blocus de Ghaza et permettre la libre circulation en Cisjordanie sont rest�s sans �cho face � l�arrogance du mur des lamentations, au pied duquel, l�Occident �humaniste� a toute la latitude pour rassembler tant ses forces que sa conscience �miett�e, en y fourrant, dans ses fissures, une lettre de contestation� Et si le �monde libre� avait �t� s�duit par la hardiesse de la jeunesse de l�Allemagne de l�Est qui avait provoqu� la chute, le 09/11/1989, du mur de la honte. Le mur de Berlin construit en pleine capitale allemande la nuit du 12 au 13/08/1961. Il a suivi, impuissant, tant la construction des colonisations que celle du mur de l�ex-Premier ministre �boucher de Sabra et Chatilla� maintenu en vie artificiellement. Un mur de honte qui transforme les Palestiniens, les autochtones, en de dangereux �envahisseurs� sur leurs propres terres, avec la complaisance et l�assistance de David Vincent ! La plus grande prison � ciel ouvert Par ailleurs, ce syndrome des �murs� est tellement devenu contagieux, � l�image de cette maudite grippe �cochonne�, que le Rais en fin de r�gne, tout comme Pharaon ordonna � son ministre H�m�n, pour d�sillusionner Moise : �H�m�n, dit Pharaon, construis-moi une tour. Peut-�tre atteindrai-je ainsi les voies�, pr�sente ces derniers jours des sympt�mes pathologiques identiques ! En effet, il veut offrir � ces �clones� de ses propres fr�res musulmans, en guise de cadeau d�anniversaire pour le massacre de Ghaza perp�tr� l�ann�e derni�re, un �mur� ! Ce dernier, sous forme de barri�re en fer, dress�e contre une population m�tamorphos�e, dans la plus grande prison � ciel ouvert, par le besoin de survie, en de �taupes� mendiant � � titre on�reux � par le biais des tunnels creus�s par le fait accompli du �fr�re� ge�lier de Rafah, de la nourriture et des m�dicaments� Face � cette complicit� qui crie elle-m�me au scandale, l�on est en droit de se demander sur cette antipathique sagesse observ�e, par toutes ces cha�nes de la haine qui diffus�rent, voil� quelques jours seulement, leur venin contre une nation �fr�re� r�volutionnaire, ces foules qui se ru�rent sur l�ambassade d�un des pays de la Ligue arabe et ces �honorables� ma�tres des lois qui br�l�rent l�embl�me des millions de martyrs� pour une simple disqualification de football ! N�ont-ils pas eu vent du carnage ? Ne sont-ils pas au courant du bouclage ? Pourront-ils placer �un mot� dans leurs cha�nes sur �l�ennemi commun� ? Seront-ils en mesure d�outrepasser les barrages pour perturber la qui�tude de l�ambassadeur de Golda Mayer voire br�ler, � l�exemple des �courageux� hommes en robe noire, l�embl�me du chandelier� ? Happy new last year ! �Le soleil vient de l�Orient. Fais-le donc, toi, venir de l�Occident !� B. Khelfaoui NOTES : *1- Coran, XII, 99. *2- Le Rais s��tait, � la veille du d�clenchement de la Shoah version 2009, retranch� loin de la col�re de ses �sujets�. Les dirigeants isra�liens continuent � parler de lui comme d�un �alli�, l�ex-pr�sident am�ricain George W. Bush l�avait f�licit� pour son r�le dans la crise et le pr�sident fran�ais Nicolas Sarkozy, qui copr�side avec lui l�opaque UPM, lui avait rendu visite en �ami�. *3- Coran, XL, 36. La lumi�re de l'apr�s-midi �claire les bambous, les fontaines babillent d�licieusement, le soupir des pins murmure dans notre bouilloire. R�vons de l'�ph�m�re et laissons-nous errer dans la belle folie des choses.
