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La Turquie attaque la province kurde Afrin: Washington face à ses contradictions
Publié dans Le Temps d'Algérie le 20 - 01 - 2018

Le triomphe politique de la Russie dans la région du Golfe, avec notamment la défaite imposée à Daech, n'est pas apprécié par Washington.
Non impliqués dans le processus de relance des négociations engageant Damas et l'opposition, les américains tentent de s'imposer militairement.
L'engagement de la Russie aux côtés de Damas contre Daech et le triomphe contre les terroristes a mis Washington sur la touche. La relance par la Russie, la Turquie et l'Iran des négociations de paix engageant Damas et l'opposition n'accorde aucun rôle aux américains. Chose non acceptée par Washington. Les américains tentent d'imposer l'armée pour compter toujours dans l'échiquier politique de la région. C'est alors qu'ils refusent de retirer leur armé deployée illégalement. Ils arment également les kurdes contre prétendument Daech. Les américains tentent de créer une armée de kurdes dans la province d'Afrin, aux frontières avec la Turquie. L'armée turque a lancé une opération militaire en Syrie pour reprendre la ville d'Afrin, occupée par les Kurdes. Cette offensive, qui s'annonce moins aisée que prévu, confronte les Etats-Unis aux ambiguïtés de leur politique kurde. L'armée turque se prépare depuis quelques jours à envoyer ses troupes dans la ville d'Afrin, située dans une enclave tenue par les Kurdes, dans le nord de la Syrie, près de la frontière turque. Mais cette bataille, ayant «de facto débuté» selon une déclaration du gouvernement turc du 19 janvier, pourrait bien déclencher un conflit ouvert entre Ankara et les Etats-Unis. Alors que les Etats-Unis ont, de leur côté opté pour une modification de leur agenda en Syrie et le maintien de leurs soldats sur place afin de contrer l'influence iranienne et celle du gouvernement de Damas, l'armée turque poursuit de son côté son opération Bouclier de l'Euphrate avec pour nouvel l'objectif la lutte contre les Kurdes. «Avec la volonté de Dieu, nous continuerons dans les jours à venir nos opérations lancées dans le cadre de l'opération Bouclier de l'Euphrate pour nettoyer nos frontières sud et débarrasser Afrin de la terreur», avait noté le 14 janvier dernier le président turc Recep Tayyip Erdogan dans une allocution télévisée. Pour l'heure, peu d'informations permettent de deviner la stratégie exacte que souhaite mettre en place Ankara pour s'emparer d'Afrin, même si une offensive terrestre est la plus crédible des options. Le journal turc Habertürk évoque lui des frappes aériennes préalables sur plus d'une centaine de positions des Unités de protection du peuple kurde (YPG), à l'aide notamment de drones. Ces derniers jours, des chars, des véhicules de combat ou encore des obusiers automoteurs ont été déployés du côté turc de la frontière. Côté effectifs, les groupes rebelles pro-turcs devraient constituer le gros des troupes mobilisées pour l'offensive, conformément à la stratégie déjà adoptée par Ankara depuis plusieurs mois. L'occasion également pour la Turquie de légitimer son action : «Cette bataille est livrée pour eux, pas pour nous», assurait encore le 16 janvier dernier Recep Tayyip Erdogan, cité par la presse. La bataille d'Afrin s'annonce d'ores et déjà comme une étape marquante du conflit syrien. La purge opérée par le président turc dans les hauts rangs de l'armée après la tentative ratée de coup d'Etat à son encontre en juillet 2016 a eu pour effet d'écarter de nombreux officiers aguerris. «L'opération Bouclier de l'Euphrate a bien montré que les dirigeants militaires turcs avaient peu d'expérience dans la conduite d'opérations lourdes impliquant à la fois des forces aériennes et au sol», explique à RT Grigori Lukyanov, professeur à l'Ecole des hautes études en sciences économiques de Moscou, cité par un média russe. De leur côté, les Kurdes ont réussi à fédérer de nombreux combattants déterminés tout au long du conflit en Syrie. En outre, ils disposent d'armes et d'équipements modernes que leur a fournis Washington, en dépit des protestations d'Ankara. Les Etats-Unis ont par ailleurs formé plusieurs chefs militaires. L'expérience des combats contre Daech n'a fait qu'accroître la préparation et l'efficacité des milices kurdes, qui se placeraient désormais «presque à armes égales» face aux effectifs mobilisés par Ankara, dit-il. La Turquie est en colère contre Washington au sujet des kurdes.
Un ancien ambassadeur décrit les objectifs américains
Washington montre ses muscles en Syrie pour affirmer son influence sur l'ensemble du Moyen-Orient face à Moscou, a noté à un média russe Peter Ford, ex-ambassadeur à Damas. Donald Trump étant accusé d'avoir «perdu la Syrie au profit des Russes», les Etats-Unis sont forcés de maintenir une présence militaire dans ce pays, estime l'ancien ambassadeur Peter Ford dans un entretien accordé à Sputnik. Selon l'ex-diplomate, les Etats-Unis se sont engagés en Syrie dans un «jeu de puissance» afin de démontrer qu'ils possèdent toujours une influence dans l'ensemble du Moyen-Orient. «C'est également une partie du jeu mené par les Etats-Unis contre l'Iran. Cela n'a aucun rapport avec la lutte contre le terrorisme en Syrie, ni avec les problèmes humanitaires, ni avec la démocratie», affirme l'interlocuteur de l'agence. Washington a pour objectif de ne pas permettre la stabilisation de la Syrie en tant qu'Etat souverain et uni, estime-t-il. «Compte tenu du fait que les Etats-Unis sont incapables d'imposer leur volonté pour faire changer le régime en Syrie, ils envisagent de la maintenir en état de déstabilisation permanente», a indiqué M. Ford. Toujours d'après lui, les Américains «bafouent totalement le droit international». «C'est une grosse violation du droit international qu'est le maintien d'une présence militaire sur le territoire d'un pays membre des Nations unies qui a son siège à New York et est reconnu par la plupart des Etats du monde», a souligné l'ancien diplomate.


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