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Saison estivale: A Annaba, à chacun ses vacances
Publié dans Le Temps d'Algérie le 26 - 06 - 2018

A l'orée de la saison estivale, voilà que revient la question de savoir où passer ses vacances et comment... Ici à Annaba, la réponse se décline selon les moyens dont disposent les heureux élus au décrochage saisonnier. Il en est qui préfèrent partir à l'étranger (la Tunisie voisine, pour la plupart), tandis que d'autres estiment qu'Annaba suffira à leur bonheur.
Pour ces derniers, les potentialités locales en termes de plages, restos, randonnées en bord de mer ou sur les monts de l'Edough sont sous la main et une grande opportunité leur est offerte pour qu'ils puissent conjuguer plaisirs balnéaires et tourisme de montagne, sans recourir à d'autres destinations onéreuses et, parfois, risquées via des agences de voyages… Toujours est-il qu'Annaba tend les bras, grands ouverts, à qui saura apprécier l'attrait de la nature combiné à celui des infrastructures alentour. Cette ville côtière, jadis surnommée La Coquette, a encore des atouts pouvant satisfaire les plus exigeants. Se balader et respirer l'air frais du côté du Boulevard Rizzi Amor (ex-Chapuis) et le Boulevard Rezgui Rachid (ex-St-Cloud) est un plaisir inestimable. En voiture, rouler vers le sublime Phare du Cap de Garde, lieu dépaysant et reposant où les familles se réunissent souvent, est une virée appréciée après des bains de plage. Tout comme se rendre à Séraïdi, sur 1000 mètres d'altitude, pour tutoyer les nuages et profiter d'une vue imprenable sur Annaba et ses plages. Et en parlant de plages, c'est justement en contrebas de Séraïdi que se niche, derrière les montages, la fameuse plage familiale Jnen el bey et son sable blanc. Elle est peu connue des estivants irréguliers, en provenance de l'intérieur du pays, ce qui explique le fait qu'elle soit moins bondée contrairement aux plages Chapuis, St Cloud, Toche ou Aïn Achir sur le littoral annabi. Un littoral qui, avec ses terrasses, ses kiosques à glaces, ses restaurants à grillades entre brochettes, poissons et crustacés etc. va sûrement faire le plein, comme de coutume. D'ailleurs, l'affluence des estivants, qu'ils soient locaux ou d'horizons lointains tels l'Europe ou les confins du pays, n'a jamais faiblie d'une année à l'autre quels que soient les aléas sociaux, climatiques ou économiques. Et cette année justement, la préparation de la saison estivale entamée bien avant le mois du Ramadhan augure de plein de bonnes choses. Le volet sécuritaire a été passé au peigne fin et la quiétude des estivants est au centre des préoccupations. Sûreté nationale, gendarmerie nationale, garde-côtes et protection civile sont d'ores et déjà à pied d'œuvre pour éradiquer tous les points noirs susceptibles de venir ternir le séjour des estivants. Ainsi, l'on affirme que des opérations devant mettre un terme aux exhibitions de «rodéo-nautique» des jet-ski au milieu des estivants, un phénomène de plus en plus répandu, seront menées au niveau des plages gardées. De même qu'il a été décidé la pose de bouées de balisage délimitant le périmètre réservé à la baignade et strictement interdit à toute embarcation équipée d'un moteur. Il est à noter que lors de la dernière saison estivale, près de 300 bolides des mers ont été neutralisés alors qu'ils se donnaient en spectacle aux abords de plages bondées des baigneurs. Ainsi, la circulation des jet-ski et autres embarcations à moteur est tenue au strict respect de la réglementation en vigueur fixant les prescriptions spéciales de la navigation et de l'inspection de ces engins flottants. Reste bien entendu le problème récurrent des parkings décrétés payants par de tristes individus, souvent désœuvrés. Mais là, le problème est commun à toutes les villes d'Algérie, côtières ou pas, et il nécessite une sérieuse prise en charge tant de la part des autorités locales que celle des citoyens. Et à ce propos, un buraliste sur le Cours, connu pour son franc-parler, nous dira : «Pas étonnant que de petits malfrats munis de gourdins dictent leur loi à des citoyens qui payent sans trop rechigner. Par contre, si tout le monde se donnait le mot et refusait de se plier à ce diktat qui n'a que trop duré, tout rentrerait dans l'ordre pour lequel des agents en tenue veillent seuls, en fait !». Avec tous ses arguments, gageons qu'Annaba offrira toutes les garanties à des vacances réussies et de tout repos.
Quant à ceux et celles qui choisissent le dépaysement et l'escapade vers l'étranger, là, il faut bien sûr de gros moyens et les services à la carte pour ces privilégiés ne se comptent plus.
La quête de dépaysement
Passer par une agence de voyages est apparemment le plus indiqué. Celle-ci va, en principe, faire le lien entre les différents opérateurs et prendre directement en charge l'ensemble des démarches et des prestations dont on a besoin. Les menus y sont alléchants avec les complexes hôteliers, l'organisation d'excursions thermales, écologiques et culturelles. Des séjours touristiques en France, Tunisie, Egypte, Dubaï, Turquie y sont proposés. Mais là où le bât blesse, c'est qu'hormis l'ONAT et deux ou trois agences connues et reconnues pour leurs prestations vers les lieux Saints de l'Islam (Omra et Hadj), seule l'aventure est malheureusement au bout du voyage. Départs annulés à la dernière minute, prestations décevantes, mauvaise qualité d'hébergement ou suppléments de prix non prévus sont monnaie courante au fronton de ces agences. On a encore en tête la famille annabie qui s'est retrouvée, l'été 2015, purement et simplement abandonnée sur l'aéroport d'Istanbul en Turquie, sans accueil ni hôtel où aller. L'agence avait décliné sa responsabilité, prétextant que les problèmes étaient le fait des sous-traitants (hôtel, transporteur, etc..). Elle a omis de dire qu'elle était, en fait, l'unique interlocuteur et contractant avec lequel les estivants ont eu affaire en payant rubis sur l'ongle leur séjour avorté, pas avec les prestataires turcs.
La famille a certes été dédommagée après recours en justice, mais la galère reste dans les mémoires. A Annaba, la palette de ces agences de voyages est assez large, mais peu de gens s'y risquent. Pour rallier la Tunisie voisine, destination très prisée depuis des lustres, on préfère ses propres moyens. Et un habitué de l'option tunisienne nous dira : «Chaque année, c'est la Tunisie où j'ai de la famille et de nombreux amis. Véhiculé, pas de problèmes de transport, de réservation d'hôtel ou autre. Quant aux agences de voyages, elles ne m'inspirent aucune confiance». Pour l'anecdote, il nous indiquera qu'une agence de voyage propose des séjours touristiques à Tabarka, et faute de bus, assure le transport par les taxis clandestins stationnés à proximité. C'est dire le sérieux de cette agence surnommée, à juste titre, «agence tous risques»...
Heureusement que toutes les agences ne sont pas à la même enseigne et qu'il y a nombre de formules adaptées à tous les budgets, à toutes les escapades estivales. Faut juste y mettre le prix...


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