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Tlemcen: L'Aïd de toutes les privations
Publié dans Le Temps d'Algérie le 19 - 08 - 2018

Rencontré au marché aux puces de " Tahtaha " un jeune homme résume tout ce qui hante l'esprit des familles à l'occasion de l'Aid Al Adha : " je vends le microordinateur de mon fils pour prétendre acheter un mouton. Ainsi je sacrifie un outil de culture et de science pour ce rituel et sa viande ".
L'Aïd n'est plus devenu cette fête conviviale comme par le passé où le mouton était accessible presque à l'ensemble des bourses. Au fil des années, nombreux sont ceux qui s'abstiennent de cette " sunna " à cause de la cherté de la vie et par manque de moyens financiers. "La viande rouge est déjà inaccessible pour une large majorité de ménages, soit plus de 1500 dinars le kg, alors le mouton de l'Aïd est un luxe qu'on ne peut se le permettre", affirme un enseignant. Une virée dans les souks aménagés de vente du cheptel, nous indique que les maquignons se sont donnés le mot et affichent des prix presque inabordables. Le prix du mouton moyen, dont le poids moyen de viande nette est estimé entre 16 et 18 kg, est dans la fourchette des 40.000 dinars contre 55.000 dinars et plus pour les plus "engraissés". Aux marchés de Zenata, Remchi, Mansourah et Hennaya les prix sont identiques malgré la disponibilité du cheptel. Les achats sont rares et l'histoire de la viande putréfiée est encore présente dans l'esprit de certains pères de familles malgré l'assurance des éleveurs : "mes moutons sont garantis ils n'ont été élevés qu'avec de l'orge et l'herbe". A chaque Aïd son lot d'angoisse et de privation sur le plan psychosocial, une saignée pour les réserves du cheptel et un impact direct sur le prix de la viande. Les exégètes devront se pencher sérieusement sur cette problématique. Ce vendredi passé, lors du prêche, un imam a eu le courage d'aborder la question avec une approche rationnelle. "L'Aid est synonyme de fête, de solidarité et de piété malheureusement de nos jours il s'est transformé en un drame social pour une large majorité de fidèles qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts, ni même à satisfaire les besoins de leurs familles respectives" avait ‘il affirmé et de souligner:"plus de 05 millions de têtes de moutons sont sacrifiées chaque année lors de l'Aïd et d'autres fêtes familiales, ce qui se répercute directement sur le prix de la viande. Nos ulémas doivent se pencher sérieusement sur cette question car nous vivons dans une société autre que celle d'il y a 15 siècles". Il citera l'exemple du Maroc qui s'est abstenu de ce rituel durant quatres années.
Ce qui a fait augmenter ses réserves à plus de 32 millions de têtes et permis au prix de la viande d'étire accessible à tous les ménages. Autrefois, dira l'imam, " les musulmans étaient en majorité des éleveurs et l'Aïd ne constituait donc aucun obstacle. Aujourd'hui la société a évolué et les besoins de la vie ont augmenté. On achète même l'eau". Une question qui mérité d'être débattue sereinement par nos exégètes.


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