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interdiction des sanctions aux Conseils de classe: Les syndicats de l'éducation désapprouvent
Publié dans Le Temps d'Algérie le 17 - 12 - 2018

Les enseignants sont sommés de rester positifs dans leurs appréciations des élèves. Une instruction qui a soulevé l'aberration chez certains syndicats du secteur de l'éducation
L'instruction ministérielle ordonnant de supprimer la mention avertissement ou blâme sur le bulletin d'un élève du cycle moyen et/ou secondaire, augmenterait, selon des syndicats de l'éducation, le sentiment d'impunité chez les élèves violents.
Les parents d'élèves devront se rapprocher des établissements scolaires jeudi prochain pour retirer le bulletin de notes de leurs enfants. Et suivant l'instruction ministérielle numéro 68, publiée le 12 juillet 2018, relative aux conseils de classes dans les cycles moyen et secondaire, il est désormais interdit aux enseignants de noter sur le bulletin d'un élève la mention «avertissement ou blâme». Les enseignants sont sommés de rester positifs dans leurs appréciations des élèves. Une instruction qui a soulevé l'aberration chez certains syndicats du secteur de l'éducation, alors qu'elle a été saluée par l'Association des parents d'élèves. Contacté par nos soins hier, Boualem Amoura, président du Satef, a estimé «inacceptable» de supprimer les sanctions contre les élèves perturbateurs. «Je suis d'accord pour le blâme, mais pas pour un avertissement. C'est une alerte pour l'élève et ses parents», a-t-il souligné. Il estime qu'«en désarmant l'enseignant des sanctions, l'élève sera plus indiscipliné et rentrera encore plus dans la provocation des enseignants». Comment va-t-on pouvoir éduquer l'élève si on ne peut pas le sanctionner pour ses agissements ? s'est-il interrogé. Pour lui, «on veut pousser l'école algérienne à l'anarchie et l'amener vers les ténèbres». «Nous sommes devant des élèves qui manquent d'éducation. Déjà que cette génération est très difficile, et avec l'augmentation de la violence dans les milieux scolaires, cette instruction va augmenter le sentiment d'impunité chez l'élève», a-t-il tranché. Supprimer les sanctions va favoriser, selon Amoura, les mauvais comportements chez les élèves entre eux et envers leurs enseignants et l'encadrement pédagogique. Selon le président du Satef, l'enseignant et l'administration n'ont aucun moyen ni pouvoir sur l'élève pour le pousser à travailler ou à être discipliné. De ce fait, «on ne comprend pas les raisons de l'interdiction des avertissements, qui sont un instrument pour attirer l'attention des parents et des élèves, et sur le niveau scolaire de leurs enfants, et sur leur comportement». Affirmant croire en une école de qualité, Amoura a estimé, notamment, qu'il faut «rendre l'autorité à l'enseignant et à l'administration». De son côté, Meziane Meriane, coordonnateur du Snapest, a souligné que «la suppression de cette note peut provoquer d'autres violences chez les élèves. À cet âge, la plupart des enfants sont turbulents et versent dans la violence, d'où l'impératif de prendre en charge ce risque et ces élèves, et trouver les solutions adéquates», a-t-il suggéré. «Si le ministère de l'Education estime que donner un blâme, c'est blessant, il doit trouver un palliatif pour récupérer ces élèves», a-t-il soutenu. Meriane a proposé par la suite de mettre en place un conseil d'évaluation afin de désigner les causes de l'échec scolaire ou du comportement violent de l'élève. Il a proposé également de mettre la mention de catégorie A au lieu d'un avertissement, et celui de la catégorie B pour ceux qui risquent l'exclusion.
Le châtiment est un instrument d'éducation
Sadek Dziri, président du bureau national de l'UNPEF a, pour sa part, estimé que cette instruction ministérielle tend à soutenir les élèves faibles et ne pas les décourager. «Le châtiment est un instrument d'éducation», a-t-il assuré. Cependant, «la suppression de ces mentions des bulletins de notes des élèves est une manière de prendre en charge le côté psychologique de l'enfant». «Les enseignants sont désormais tenus de donner des orientations aux élèves, pour qu'ils prennent conscience de leur situation scolaire», a-t-il expliqué. Même son de cloche chez le président de l'Association des parents d'élèves, Ahmed Khaled, qui a souligné que cette instruction a été émise après consultation des partenaires sociaux, ainsi que des parents d'élèves. Selon lui, cette note a pour but de pousser l'élève à plus d'efforts, et l'encourager au lieu de le sanctionner. «Il est vrai que des dizaines de milliers d'actes de violences de tous genres sont signalés chaque année dans les milieux scolaires, mais il faut savoir que l'intention est de prendre en charge le côté psychologique des enfants, afin de les encourager à élever leur niveau», a-t-il conclu.


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