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Le chanteur Karim Kedym.. «Le style de mon père m'a beaucoup influencé»
Publié dans Le Temps d'Algérie le 08 - 02 - 2019

Kedym, de son vrai nom Karim Kheddim, est un jeune chanteur d'expression kabyle. C'est le fils du célèbre chanteur Hamidouche, décédé il y a quelques années. Kadym vit en France, mais décide de reprendre le flambeau de son défunt père. Il produit de belles chansons et des clips qu'il poste sur internet. Le succès ne s'est pas fait attendre. Dans cette interview qu'il a accordée au Temps d'Algérie, il nous parle de son parcours, de ses projets, et de ses rêves.
Interviewé réalisée par Arezki Ibersiene
Le Temps d'Algérie : Racontez- nous comment vous êtes venu à la musique ?
Karim Kedym : La musique est en moi depuis tout jeune âge. Premièrement, du fait que mon père est un artiste, il m'a transmis sans le vouloir cette passion de la musique tout simplement en le voyant faire ses répétitions à la maison avant chaque gala qu'il animait. Après son décès, je me suis mis à apprendre à jouer plusieurs instruments de musique ; la derbouka, le mondole, la guitare puis la flûte. J'ai appris, par la suite, plusieurs de ses chansons, et je fredonne toujours un tas de ses musiques. Dans notre famille, les Khedim,, tout le monde joue à un instrument de musique, c'est le cas de mon frère Kooseyl aussi.
Qu'est-ce que cela fait d'être fils d'une star et de se lancer dans la chanson ?
C'est, tout d'abord, une fierté, tout simplement. Cela parce que tout le monde ne parle de mon défunt père que de choses positives. Il nous a laissé un style de musique que j'essaie de mettre au goût de la nouvelle génération avec mon frère Kooseyl qui produit mes séquences instrumentales. Et aussi parce que tout simplement, c'est mon père.
Est-ce qu'il vous a influencé dans le choix de votre style de musique ?
Etant donné que j'ai grandi en France, dans les quartiers nord de Marseille, à l'âge de 10ans, j'écoutais, à l'instar des jeunes de ma génération, énormément de Rap tel que IAM, Rohff, Booba… et plein d'autres encore.
Puis, une fois que mon père est décédé, c'est là que j'ai commencé à fouiner dans ses chansons et son style. A partir de l'âge de 16 ans je n'écoutais que du Hamidouche, parce que je cherchais aussi à le connaître à travers ses chansons et musiques. Une de ses premières musiques que j'ai apprise à jouer au mondole c'est «zigh sine ithas3idh». Il y a également beaucoup de chanteurs kabyles que j'aimais écouter. L'une de ces stars qui ont beaucoup influencé mon style c'est Takfarinas que j'aime beaucoup. J'écoutais beaucoup Matoub Lounès aussi. Mais mon problème c'est que je ne comprenais pas toutes ses chansons, car il utilise un style de poésie très profond et puissant. Je n'avais pas l'habitude d'entendre une telle poésie, et il a plutôt des musiques de marche militaire qui donne envie d'aller en guerre. Mais je peux vous dire que oui, le style de hamidouche et le rap m'ont beaucoup influencé pour créer mon style de musique actuel.
Quels sont les thèmes qui vous inspirent le plus?
Je n'ai pas de thèmes précis dans mes inspirations, je n'ai pas vraiment de limites dans ça, je pourrais parler de tout. Mais par contre, j'aime parler des problèmes de la société, parce que je suis beaucoup dans l'analyse. Je suis quelqu'un qui sait écouter quand on lui parle. Quand je marche dans la rue, tout ce qui m'entoure m'influence ; l'histoire d'une personne, la nature, le futur, le passé, la politique.
Pourquoi vous avez choisi plutôt de poster vos clips sur internet que de prendre la voie classique, produire un album et le lancer sur le marché ?
Nous sommes dans une nouvelle génération d'artistes du net. Pour le comprendre, il faut surfer beaucoup sur internet, et vous allez comprendre que l'ère du CD est finie. Les gens consomment rapidement la musique que tu envoies sur internet. La vie d'une chanson sur les réseaux sociaux ne dure pas autant, cela dépend en fonction des gens qui te suivent. Une chanson peut durer 5 à 6 mois voire un an. De nos jours, tout le monde écoute sa musique préférée sur youtube et les plates-formes de streaming. Produire un album, c'est juste une manière de dire voilà, mon projet que je souhaite défendre, mais pour qu'il puisse être écouté, il faut une fan base des gens qui s'abonnent à ton actualité. Donc, pour le moment, je me contente d'envoyer mes chansons une par une et ensuite on verra pour l'album.
Quels sont vos projets artistiques à l'avenir ?
Tout d'abord, je continue de faire ce que je fais. J'ai vraiment envie de rencontrer mon public en Kabylie, à travers des rencontres et des concerts. Je rêve de donner un concert au Zénith, à Paris. En parallèle, j'ai envie de faire du cinéma aussi.


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