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La société civile mondiale appelle à un référendum d'autodétermination pour le Sahara occidental
ONU
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11 - 10 - 2013

Un grand nombre de pétitionnaires de la société civile mondiale ont appelé l'ONU à honorer l'engagement d'organiser un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui et à introduire le mécanisme de surveillance des droits de l'homme au sein de la Mission des Nations-Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO).
Lors d'un débat sur la question de décolonisation des 16 territoires non autonomes dont le Sahara occidental, qui se tient du 7 au 14 octobre au sein de la Commission onusienne de décolonisation, l'audition sur la question sahraouie a permis à plusieurs pétitionnaires de souligner également que le Sahara occidental occupé par le Maroc est bien une ''colonie''.
Dans son intervention, la juriste américaine Kathlyn Thomas a indiqué qu'en sa qualité d'ancienne membre de la MINURSO chargée des questions juridiques, elle avait contribué, en 1995, aux négociations sur les critères d'éligibilité, agréés par les parties au conflit, au référendum d'autodétermination et avait participé, en 1999, à la publication de la liste des électeurs.
A ce propos, elle a confié qu'elle était venue témoigner à ce débat devant la Commission de décolonisation ''dans le souci de dissiper le mythe selon lequel le référendum ne pouvait pas avoir lieu en 2000 pour des raisons pratiques''.
Elle a alors confirmé que ''la seule raison pour laquelle ce référendum n'a pas eu lieu, c'est la décision du Maroc de se retirer du processus, parce qu'il a craint que les électeurs sahraouis se prononcent pour l'autodétermination''.
Le Maroc, a-t-elle poursuivi, ''veut forcer le peuple sahraoui à accepter un avenir dont il ne veut pas et qui ne réglera rien au conflit''.
Nécessité d'exercer des pressions sur le Maroc
Pour sa part, Hilt Teuwn, du comité belge de soutien au peuple du Sahara occidental, a exhorté la Commission de décolonisation à exercer toute son influence pour permettre l'organisation d'un référendum au Sahara occidental.
Par ailleurs, il a cité les souffrances humaines qui touchent le peuple sahraoui depuis l'invasion marocaine de 1976, comme il a dénoncé le mur de 2.700 km et les barbelés de 20.000ákm qui ont été élevés au Sahara occidental occupé.
De son côté, Hilde Van Regenmortel, du North South Forum Belgium, a estimé que l'exploitation par le Maroc des ressources naturelles du Sahara occidental constituait un "obstacle majeur à la décolonisation".
En 2010, a-t-il souligné, lorsqu'un millier de Sahraouis ont manifesté au camp de Gdeim Izik contre, entre autres, l'exploitation illégale de la pêche, les autorités marocaines ont détruit le camp et condamné 25 Sahraouis à plus de 20 ans de prison.
Il a donc souhaité que le mandat de la MINURSO soit amendé de sorte qu'elle puisse s'occuper de la conformité des activités économiques avec le droit international.
Il a aussi exhorté l'Union européenne à examiner les implications juridiques de l'accord de libre-échange avec le Maroc et a jugé nécessaire d'informer le secteur privé des risques juridiques et économiques de s'engager dans des activités avec le Maroc au Sahara occidental.
Intervenant lors de ce débat, la représentante d'une autre association belge, Annemie Verhees, a mis l'accent sur 400ádisparitions forcées de Sahraouis et précisé qu'une équipe d'enquêteurs conduite par les Professeurs Carlos Martin Beristain et Francisco Etxeberria Gabilondo a publié, le mois dernier, un rapport sur l'exhumation à Meheris, au Sahara occidental, d'une fosse commune contenant huit corps de six adultes et de deux enfants de 14 ans qui ont été exécutés.
Le rapport, a-t-elle noté, précise qu'il s'agit de huit Sahraouis, ajoutant, par ailleurs, que les informations fournies par le Maroc au Conseil des droits de l'homme sur 207 disparitions étaient ''insuffisantes et incomplètes''.
Rappelant que le Conseil de sécurité avait souligné, dans sa résolution d'avril dernier, l'importance d'améliorer la situation des droits de l'homme, Mme Verhees a alors soutenu que le mandat de la MINURSO devait donc inclure la possibilité de mener des enquêtes sur les fosses communes que les survivants ont affirmé avoir vues.
Elargir le mandat de la MINURSO
Prenant également part à ce débat, Mme Janet Lenz, directrice exécutive de ''Not Forgotten International'', a plaidé pour que l'ONU donne enfin suite aux promesses qui ont été faites au peuple sahraoui il y a plus de 20 ans.
Elle a ainsi insisté sur le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui et accusé le Maroc d'avoir ''volé les terres'' de ce peuple, tout en appuyant l'idée d'élargir le mandat de la MINURSO pour y inclure une composante ''droits de l'homme''.
Devant la Commission de décolonisation, Ines Mirand Navarro, représentante du Conseil général espagnol des avocats, a expliqué que la magistrature espagnole a été présente à tous les procès de Sahraouis jugés par la justice marocaine.
Dans ce sens, elle a évoqué le procès de 25 Sahraouis de Laayoune par le tribunal militaire marocain qui, a-t-elle affirmé, a non seulement jugé des civils mais commis de nombreux autres vices de forme.
Pour la magistrature espagnole, a-t-elle poursuivi, ce procès semblait vouloir juger tout le peuple sahraoui et ses aspirations à l'autodétermination. A son tour, Josefa Milan Padron, de l'association canarienne pour la solidarité avec le peuple sahraoui, a rappelé que le peuple sahraoui exige le droit de vivre en paix et l'organisation d'un référendum, soulignant que le Maroc a répondu aux demandes pacifiques du peuple sahraoui par un usage excessif de la violence.
Dénonçant également la situation des droits de l'homme des Sahraouis, Dolores Travieso Darias, vice-présidente de l'Association canarienne de juristes pour la paix et les droits de l'homme, a fustigé le Maroc de ''vouloir imposer des changements démographiques, comme en témoigne le déplacement des populations à la frontière sahraouie''.
Le directeur exécutif chargé de la branche internationale de ''WE International'', David Lippiatt, a aussi déploré l'absence du mécanisme des droits de l'homme dans le mandat de la MINURSO alors que cette absence, selon lui, ''permet au gouvernement marocain de poursuivre ses violations systématiques des droits de l'homme''.
Prenant part à ce débat, le secrétaire de la fédération du pays basque des institutions solidaires au peuple sahraoui, Antonio Lopez Ortiz, a déclaré qu'une enquête réalisée par l'Université du pays basque en Espagne et publiée en septembre dernier, a démontré l'existence de fosses communes qui illustrent bien la ''politique génocidaire contre le peuple sahraoui'' pratiquée par le Maroc.
Il a, en outre, observé que les résolutions du Conseil de sécurité n'étaient pas suivies de l'effet escompté, car le Maroc "n'accepte pas l'organisation d'un référendum'', relevant que ''la faiblesse du Conseil de sécurité face au chantage du Maroc est troublante''.


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