Ce qui est appelé deal du siècle proposé par le président américain est dénoncé par de nombreux pays dont musulmans. Certains pays musulmans applaudissent ce plan pourtant pas dans l'intérêt des palestiniens. Les travaux de la conférence consacrant l'occupation de la Palestine par Israël auront lieu aujourd'hui et demain au Bahreïn, qui participe aux crimes de guerre commis par la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite contre les civils au Yémen. Des formules volontaristes, des graphiques, dollars et projets sans un début de financement précis : Washington a dévoilé, samedi 22 juin, son plan de développement économique des territoires occupés palestiniens et de la région, à l'approche de son «atelier de travail» prévu à Manama, au Bahreïn, les 25 et 26 juin. Concocté par Jared Kushner, ce plan affiche des objectifs hors normes avec la création d'un million d'emplois grâce à la mobilisation de fonds chiffrés à 50 milliards de dollars (44 milliards d'euros). Tous les secteurs sont concernés, des infrastructures à l'énergie, en passant par la culture et l'administration publique. Les deux tiers de ces moyens seraient consacrés à des projets au bénéfice de la Cisjordanie et de Ghaza. L'Egypte, la Jordanie et le Liban profiteraient également de cette manne qui suscite le scepticisme général. Le deal du siècle est refusé par les palestiniens, principaux concernés. Peu importe pour le président américain dont le but est la caution de l'occupation de la Palestine par Israël. Le président américain est soutenu par certains pays musulmans, dont l'Arabie saoudite.