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Le double écueil du foncier et de la bureaucratie
Le secteur de l'habitat à Tizi Ouzou
Publié dans Le Temps d'Algérie le 24 - 04 - 2009

Après avoir bénéficié d'importants programmes pour le secteur de l'habitat qui ont permis la réalisation de près de 17 000 logements tous types confondus ces dix dernières années, la wilaya de Tizi Ouzou accuse un retard considérable en la matière.
A l'origine de ce retard, la rareté de plus en plus avérée des assiettes foncières et des lourdeurs bureaucratiques qui hypothèquent toute tentative de redécollage du secteur.
Si pour les logements sociaux, dont les quotas sont éparpillés à travers les 67communes de la wilaya, la pression demeurera en hausse pour les années à venir en raison d'une forte demande, les autres formules (LSP, AADL, promotions immobilières diverses et habitat rural), dont une partie du financement est assurée par le postulant, sont sujettes à des obstacles d'un autre genre ; la pression sur le foncier est telle que le prix du mètre carré de terrain connaît d'année en année des augmentations vertigineuses tandis que les pratiques bureaucratiques freinent, sans raisons, toutes les initiatives dans le domaine.
Escroquerie et spéculation
Des promoteurs immobiliers téméraires ont, certes, lancé des projets, notamment dans les grands centres urbains où les prix battent des records, avec des conséquences souvent dramatiques pour les postulants (retards énormes dans les livraisons, intrusions d'escrocs dans le milieu, etc.), mais du point de vue statistiques, les réalisations sont en-deçà des capacités d'absorption dans la région.
Des dizaines de coopératives immobilières ont vu le jour, formule qui connaît un certain succès, mais la spéculation a gagné ce cadre, rendant l'accession au logement hors de portée de la majorité.
Restent les «projets sociaux», LSP et habitat rural. Là, c'est la foire d'empoigne. La réalisation des premiers est tributaire de la disponibilité des terrains, ce qui dans la situation actuelle dans la wilaya relève de l'exercice délicat, comme l'attestent les longues listes qui se constituent ici et là avec l'augmentation de l'aide de l'Etat à travers la CNL.
Les seconds, par contre, butent sur une bureaucratie étouffante, malgré les facilités que permet le dispositif comme la propriété du terrain par le postulant. Là, la réalité est simplement hallucinante.
Le nombre d'aides de l'Etat pour la wilaya dépasse les 10 000, alors que le taux de consommation est en-deçà du rythme pris ailleurs, comme à Boumerdès par exemple.
Interprétation absurde des lois
L'écueil principal est là à caractère bureaucratique. Trop de paperasses, de va-et-vient entre administrations, et pour boucler la boucle, une lecture étriquée de la réglementation régissant ce type d'aide : en lieu et place de l'esprit de la loi, censée faire face aux situations particulières à la région et qui n'ont pas été prises en considération de manière explicite dans les textes, c'est la lettre de la loi tel un couperet qui est utilisée pour «tamiser» les éventuels postulants des régions rurales pour lesquels ce dispositif a été mis en place.
Propriété du terrain facilitée par la présentation d'un simple certificat de possession, l'entame des travaux pour pouvoir bénéficier de la première tranche de l'aide de l'Etat, qui a atteint 700 000 DA pour les dossiers ayant moins d'une année alors qu'elle était de 500 000.
Les exemples sont légion : pour pouvoir construire en surélévation, autrement dit au-dessus de l'habitation d'un frère ou d'un père (cas communs en Kabylie, notamment en zone montagneuse où les terrains sont rachitiques), les tracasseries sont énormes, car il faut justifier la nature du terrain qui se trouve… 3 m plus bas que la plate-forme sur laquelle est projetée la construction de l'habitation.
Des «perles» de ce genre alimentent les discussions des postulants, découragés par autant de blocages là où le bon sens aurait démêlé beaucoup de situations cocasses.
Et les conséquences de ces blocages sont nombreuses : exode vers les milieux urbains plus constructions anarchiques qui défigurent le paysage, et la liste est longue.
Face à ce ralentissement des réalisations, vécus dans la wilaya depuis au moins 8 ans, une autre «formule» a été utilisée, notamment durant les années 2001-2002, période de grande anarchie : le squat de logements du secteur public.
Si à Mouldiouane, extension ouest de la ville de Draâ Ben Khedda, les squatteurs d'une cinquantaine de logements sociaux ont été délogés par la force publique, près de 300 autres (cas avérés) sont toujours occupés à Tizi Ouzou (Nouvelle-ville) et Tadmaït, et des cas pareils sont enregistrés dans d'autres communes. Des actions en justice auraient été intentées contre les indus occupants depuis plus de… 5 ans.
Pour justifier le retard pris par la wilaya en matière d'habitat, l'APW a, dans un document rendu public récemment, sérié les obstacles qui retardent les réalisations : manque d'assiettes foncières et d'outils de réalisation, c'est-à-dire d'entreprises de bâtiment. Les entrepreneurs, eux, revoient la balle vers l'administration. «Trop de bureaucratie», disent-ils. Evitant d'en dire plus !


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