L'Autorité de régulation de la poste et de télécommunication (ARPT) a opté pour la résiliation du contrat conclu entre l'opérateur Algérie Télécom et la société jordanienne Anwar Net pour le développement du réseau WiMax. Considérant que le contrat en question n'est pas réglementaire. En effet, selon une source officielle, le contrat liant les deux partenaires ne répond pas aux règles en vigueur, à savoir le partage des revenus de la connexion WiMax fixé à 40% au profit d'Anwar Net, alors que cet opérateur ne s'acquitte pas de ses redevances envers Algérie Télécom. Ces redevances concernent l'utilisation des infrastructures de l'opérateur public, dont les points de vente, les équipements radioélectriques et les liens de transmission sur les fréquences attribuées à Algérie Télécom. Une autre source nous a expliqué que, contrairement aux membres du conseil d'administration d'Algérie Télécom qui, lors de sa dernière réunion ont appuyé l'idée de l'annulation du contrat avec Anwar Net, Moussa Benhamadi, le P-DG, aurait estimé que cette résiliation porte atteinte à la crédibilité d'Algérie Télécom. Quelques-unes de nos sources pensent que le problème n'est pas seulement juridique mais aussi "politique". Elles expliquent que "l'alliance entre l'opérateur national et l'entreprise jordanienne n'est apparemment pas compatible avec la politique du gouvernement". D'autres n'hésitent pas de pointer du doigt des syndicalistes qui "mettent les bâtons dans les roues du Président-Directeur Général". Problème juridique ou politique, toujours est-il qu'une rupture entre les deux partenaires pointe à l'horizon. Reste à savoir si le projet d'extension du réseau WiMax sera achevé.