Le raifort, on l'utilise rarement en cuisine. Pourtant, ce condiment à la saveur piquante gagne à être connu : il aurait même des vertus anti-cancer, selon des chercheurs américains. C'est une plante qui appartient à la famille des crucifères, comme le chou, le radis ou le navet : on déguste surtout sa racine. Connu depuis la nuit des temps, il est revenu à la mode avec la tendance veggie : râpé, il peut facilement remplacer la moutarde dans les assaisonnements. Avec son goût piquant, on peut l'incorporer dans des sauces, des vinaigrettes, un beurre aromatisé... Dernière info : il se consomme de préférence entre septembre et décembre. Une cuillère à thé par jour Mais le raifort - ou horseradish en version anglophone - ne se limite pas à son intérêt culinaire : d'après une nouvelle étude américaine, ce condiment serait également... anti-cancer. Le raifort est très riche en glucosinolates : ces composés organiques - que l'on retrouve dans le cresson ou le radis, par exemple sont responsables de sa saveur piquante, expliquent les scientifiques. Or, d'après les chercheurs, ces composés naturels permettraient d'activer certaines enzymes détoxifiantes, dont le rôle est de lutter contre la propagation du cancer dans l'organisme. «Nous estimons que 10 grammes de raifort contiennent environ 10 fois plus de glucosinolates que 10 grammes de brocoli, un super-aliment déjà riche en glucosinolates.» Bonne nouvelle : pas besoin de manger du raifort matin, midi et soir : les chercheurs affirment qu'une cuillère à thé (5 grammes) par jour suffit. Dernière recommandation des scientifiques : choisir son raifort frais et non traité, afin d'en tirer un maximum de bienfaits.