Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, s'est prononcé contre l'adoption, en l'état, de l'initiative de paix de la Ligue arabe après en avoir récemment souligné les éléments positifs, rapportent mardi les médias. Netanyahu, qui s'exprimait lundi soir, lors d'une réunion de ministres de son parti le Likoud, a affirmé que s'ils (les pays arabes) présentent leur proposition de 2002 en disant: «C'est à prendre ou à laisser», nous leur dirons : «On laisse.» Il faisait allusion à l'initiative de paix présentée par la Ligue arabe en 2002, et confirmée en 2007, qui envisageait des relations normalisées des pays arabes avec Israël dans le cadre d'une paix globale comprenant un retrait israélien des Territoires palestiniens, et du plateau du Golan conquis sur la Syrie en 1967 ainsi qu'un règlement de la question des réfugiés palestiniens. Fin mai, Netanyahu avait estimé que cette initiative comprenait des éléments positifs, se disant prêt à mener des négociations avec les pays arabes. L'initiative arabe dispose de bonnes bases. Mais il est clair qu'elle doit être actualisée afin de tenir compte des changements qui se sont produits dans la région ces dernières années, a dit lundi soir Netanyahu, selon Israel Hayom, un quotidien qui le soutient. Le Premier ministre a souligné que cette initiative pouvait être pertinente à condition que soient supprimées certaines de ses exigences, sur les retraits israéliens et les réfugiés palestiniens.