L'état d'urgence sera prolongé en France, en perspective de l'élection présidentielle qui aura lieu en 2017, a précisé le premier ministre de ce pays. La France maintient les mesures de sécurité renforcées en vue de l'élection présidentielle. «L'état d'urgence en France sera sans doute prolongé de quelques mois en janvier», a précisé le Premier ministre français, Manuel Valls, lors d'un entretien avec une émission de la chaine de télévision BBC. «Il est difficile aujourd'hui de mettre fin à l'état d'urgence. D'autant plus que nous allons nous engager dans une élection présidentielle avec des meetings», a indiqué M. Valls. «Par ailleurs, l'état d'urgence nous permet aussi des interpellations. Nous allons vivre encore, sans doute pendant quelques mois, avec cet état d'urgence», a-t-il souligné. Manuel Valls a estimé que l'Hexagone va être confronté à des attaques similaires à celles de Nice le 14 juillet dernier, à savoir des attaques des terroristes solitaires. L'état d'urgence, instauré en France suites aux attaques du 13 novembre 2015, qui ont fait 130 morts à Paris et à Saint-Denis, a été prolongé de six mois fin juillet. La France a commémoré les attaques perpétrées dans ce pays et revendiquées par Daech. Hollande, accompagné de Manuel Valls, de plusieurs ministres, et de la maire de Paris, Anne Hidalgo, ont dévoilé la plaque commémorative aux abords du Stade de France, point de départ de cette nuit d'horreur. La plaque rend hommage au seul mort de l'attaque contre le Stade de France, Manuel Dias, un chauffeur de bus de 63 ans. Après une minute de silence et le dépôt d'une gerbe, le fils de la victime a lu un texte sur la tolérance. «À la mémoire de Manuel Dias et en respect aux nombreux blessés et victimes du terrorisme sur ce lieu le soir du 13 novembre 2015». La France, qui participe aux frappes aériennes contre Daech en Irak, compte des milliers d'extrémistes dans les rangs de Daech en Syrie et en Irak. Le pays qui organise une élection présidentielle en 2016, craint des attentats qui pourraient être perpétrés par Daech. Le nouveau président américain a clairement précisé qu'il ne maintiendrait pas la politique d'Obama pour la Syrie. Le nouveau président américain a précisé qu'il ne réclame pas le départ d'El Assad et qu'il combattrait Daech dans ce pays. Une politique qui n'est pas adoptée par Obama et Hollande qui aident des organisations qualifiées de l'«opposition modérée». Pour Obama et Hollande, la priorité reste le départ d'El Assad. En combattant les extrémistes de Daech dans ce pays, le nouveau président américain ne favoriserait pas Hollande qui connaitrait une défaite politique. Les extrémistes de Daech fuiraient en direction de leur pays d'origine, dont la France. Le spectre d'attentats planerait de nouveau dans ce pays.