Le ministre de la santé, Abdelmalek Boudiaf, a présidé jeudi la rencontre régionale d'évaluation du secteur de la santé, tenue à Sidi Bel Abbès en présence des dirigeants et responsables dudit secteur de la région ouest et sud-ouest. En prélude à la promulgation de la nouvelle loi sanitaire, le ministre a focalisé sur le bon accueil et l'orientation des malades admis dans les établissements de santé et au niveau des services des urgences. Pour le ministre, tous les efforts que l'Etat a fournis pour l'amélioration de ce secteur sensible doivent faire sentir au citoyen la différence et sentir cette satisfaction d'être bien pris en charge depuis son admission jusqu'à sa sortie de l'établissement de santé. La formation de l'ensemble du personnel doit également reprendre sa place, indique Boudiaf. Les grands acquis du secteur de la santé doivent être appliqués sur le terrain, dira le ministre, en mettant l'accent sur «la prochaine phase de concrétisation d'une autre politique de gestion qui repose sur des rapports réguliers et détaillés des activités du secteur de chaque wilaya, avec un suivi rigoureux des responsables censés donner l'exemple du bon fonctionnement des services hospitaliers, exigeant naturellement une coordination et communication permanente entre tous les services». La fabrication des médicaments, sa disponibilité permanente, l'externalisation des consultations spécialisées, l'informatisation des établissements de santé, les soins et l'hospitalisation à domicile, l'institutionnalisation du jumelage entre les hôpitaux du nord et ceux du sud et des hauts plateaux, le renforcement de la mise en œuvre du plan national de lutte contre le cancer, la transplantation d'organes, de tissus et de cellules, sont, selon le ministre, les grands exploits que l'Etat a fournis, et les principaux points d'une gestion réussie et efficace pour préparer un plan d'action de l'année 2017, parallèlement à la révision de la carte sanitaire et la création de la circonscription sanitaire. Lors de sa visite au Centre anticancéreux, le ministre a affirmé que cette structure unique en son genre au niveau national sera réceptionnée en février 2017. «Le problème de la radiothérapie sera entièrement résolu avec la réception du centre de Tlemcen qui a atteint un taux d'avancement de plus de 95% et prochainement celui de Tizi Ouzou», a-t-il encore afirmé. Pour celui de Béchar, sa mise en service est prévue pour le premier semestre de l'année prochaine. Le CAC ouvert en février 2017 Pour ce qui est l'équipement lourd du CAC, Abdelmalek Boudiaf a affirmé que l'acquisition des accélérateurs est faite, car deux appareils seront affectés au centre de Sidi Bel Abbès, deux autres pour celui de Tlemcen et le reste d'appareillage sera réparti vers d'autres centres pour permettre à la population de chaque région de bénéficier des mêmes droits. Un personnel de praticiens et paramédicaux est affecté au CAC, dont 14 praticiens spécialistes, 18 généralistes et 7 physiciens médicaux, outre les 100 paramédicaux et 37 employés administratifs pour une première étape, en attendant l'affectation du reste du personnel.