En ce moment, se jouent des tournois relevés en tennis, et l'équipe nationale (filles et garçons) en profite pour améliorer son jeu et son niveau. Celui du Caire, de Paris, de Londres ou encore d'Istanbul, sont inscrits dans le calendrier de l'instance internationale, mais à quel niveau ? Nous nous sommes rapprochés d'un connaisseur en la matière pour en savoir plus, l'entraîneur national des garçons, Abdelaziz Rihane. Entretien. On constate, ces derniers temps, que nos athlètes participent à des tournois, et certains sont plutôt relevés. Qu'en dites-vous ? Oui, on participe à de bons tournois, lesquels nous permettent de progresser. C'est ce genre de tournois qu'il faut pour améliorer son tennis. Comment cela ? Ces tournois de seconde zone nous poussent à l'entraînement, pour peu que les moyens arrivent à suivre. Il faut dire que l'entraînement en tennis ressemble à la compétition. Les tournois du Caire, de Londres, d'Istanbul ou de Paris nous permettent d'améliorer notre tennis et de nous préparer pour d'autres plus relevés. Ces tournois sont-ils reconnus par l'instance internationale ? Bien entendu, ce sont des tournois inscrits dans le calendrier de la Fédération internationale (FIT). Et à quel niveau ? D'un autre niveau, ou de second plan, mais combien important pour se préparer en prévision d'autres grands tournois. Ces sont donc des tournois de préparation... Oui, ce sont des tournois avec lesquels on se projette pour d'autres, plus relevés, comme ceux de flushing meadow, Rolland-Garros, Londres, Berçy, Nice, Cincinnati, Montréal et consorts… Lynda Benkadour vient de gagner 46 places dans le gotha Mondial. C'était lors du tournoi de Londres, et ceci nous pousse-t-il à croire à des miracles dans le futur ? Pourquoi pas ? Comme déjà annoncé, les moyens devraient suivre. Lynda est en train de progresser, dans le nouveau classement mondial juniors, elle se positionne au 420e rang. Elle n'a que 16 ans et elle doit cette belle ascension particulièrement à son parcours honorable du Portugal. On peut dire qu'il y a une bonne relève ? Oui, une bonne relève, pour peu que l'on s'en occupe convenablement. Le tennis est exigeant ; il demande des moyens considérables pour sa progression et le joueur doit jouer d'une manière régulière. Les Yasser Bouchareb, Youcef Rihane, Ibou Inès, ou Lynda Benkadour et bien d'autres constituent la relève de demain. Ils peuvent nous valoir d'énormes satisfactions. Justement, qu'avez-vous à dire sur Inès Ibbou ? Elle a toutes les qualités pour qu'elle soit une grande championne ; elle doit aussi être mise dans de bonnes conditions. Elle a eu des petits pépins avec l'ancien bureau fédéral, et aujourd'hui, je ne suis pas tellement au courant sur ce sujet. En tout cas, elle doit être suivie régulièrement, et en cette athlète, on peut dire que l'Algérie possède une valeur certaine. Il y a aussi Youcef Rihane, lequel est en train de faire bonne figure ces jours-ci. Qu'en dites-vous ? Effectivement, Youcef ne fait que progresser ; il a 16 ans, et selon des responsables du tennis français, il est l'un des meilleurs joueurs des 16 ans. C'est une grande satisfaction pour le tennis algérien. Lui aussi, c'est une valeur sûre pour notre pays et les moyens devraient également suivre. Que prépare-t-il justement ? Prochainement, il disputera les qualifications du tournoi international juniors, prévu du 28 août au 1er septembre, sur les courts en terre battue de Soulaimaneyah en (Egypte), selon la liste d'admission dévoilée récemment par les organisateurs. Quel est son classement sur le plan mondial ? Youcef Rihane est classé à la 336e place mondiale, mais dans le tournoi du Caire, il sera soumis à rude épreuve de grade II. Il y aura la participation de certains tennismen relativement bien classés sur le plan mondial, notamment le Turc Yanki Erel (100e), le Bulgare Alexander Zgirovsky (116e) et le Roumain Filip Cristian Jianu (121e). Une opportunité pour Youcef pour améliorer son classement mondial. Et à long terme ? Comme les autres, à court terme, ils préparent les Jeux africains de la jeunesse que notre pays accueillera en juillet 2018, à moyen ou long termes, les Jeux olympiques de Tokyo et les Méditerranéens d'Oran en 2021.