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Les élus peuvent-ils résorber la crise?
Publié dans Le Temps d'Algérie le 13 - 11 - 2017

Depuis la chute du prix de l'or noir sur les marchés mondiaux en 2015, le gouvernement de Sellal avait décidé, alors, d'impliquer les élus locaux, notamment les P/APC, dans le processus de sortie de crise.
La situation socioéconomique du pays ne cesse de se dégrader et les efforts consentis jusque-là ainsi que les lois votées jusqu'ici, notamment les lois de finances, n'ont pas pu redresser la barre et faire sortir le pays de la crise. Le débat enclenché sur le pouvoir des élus de créer de la richesse, donc de nouvelles ressources pour les collectivités locales, a refait surface en ces jours de campagne électorale, notamment dans le cadre des nouveaux codes de la commune et de wilaya en vigueur depuis plus de cinq ans. Des élus estiment que ces orientations sont à saluer mais il faudrait tout d'abord réformer certains textes de lois dans le nouveau code communal pour permettre une liberté d'action aux élus. Le président du bureau régional du RCD de Boumerdès, M. Ahcene Mezir et ex-candidat aux APN, nous livre sa vision des choses : «Il est temps de revoir les prérogatives des élus et donner plus de pouvoir aux assemblées élues pour contribuer d'une manière efficace au développement local». Pour lui, l'élu, ne peut en aucun cas exécuter sa tâche au moment où il est verrouillé par un code communal. «Ces derniers temps, nous avons constaté beaucoup de délibérations des assemblées élues qui attendent d'êtres validées par l'administration. Dans ce cas de figure, la prérogative de l'élu est cédée d'une manière ou d'une autre au wali et au chef de daïra qui valident ou pas la délibération. A partir de là, l'élu, juridiquement n'existe pas et on a fait de l'acte de voter un procédé banal du moment que l'élu ne peut pas décider», a-t-il expliqué. Outre cela, l'administration peut suspendre un élu en vertu de l'article 43 du code communal relatif aux poursuites judiciaires à leurs encontre. «Combien d'élus ont-ils été suspendus à Boumerdès ?», s'interroge-t-il, avant d'enchaîner : «Des élus ont été innocentés par les instances judiciaires et ne sont toujours pas rétablis dans leurs postes, à l'image du P/APC de Boumerdès alors que la même loi autorise à l'élu de poursuivre son mandat une fois innocenté». En sus de cela, notre interlocuteur indique le contrôleur financier est devenu un rouleau compresseur contre toute proposition émanant de l'APC, «le CF refuse plusieurs opérations pour des raisons banales». Et d'ajouter : «Le pouvoir central veut tout contrôler du sommet à la base. Il y a recyclage de candidats lors d'élections et on voit généralement les mêmes visages qui changent d'entités politiques». Un ex-élu du FFS pense qu'il faut abroger les codes de commune et de wilaya et instaurer un nouveau cadre juridique permettant à l'élu de jouir de toutes ses prérogatives afin de répondre aux aspirations de la population. «Les larges prérogatives permettent même aux APC pauvres de créer de la richesse. Le problème, c'est que l'Etat met sur le même pied d'égalité les communes riches et pauvres. Ces dernières, leurs recettes proviennent de l'aide de l'Etat et d'impôts, notamment de la TAP alors que plusieurs mécanismes de récupération d'impôts y échappent», nous dira cet ex-élu. Mohamed Chabla, candidat à l'APC qui conduit la liste RND, estime que les prérogatives du maire sont suffisantes pour l'accomplissement de son mandat. «Les prérogatives sont larges et le maire a tout entre ses mains pour exécuter son plan au niveau local. Pour moi, je pense que seule la gestion du foncier qui doit être du ressort de l'administration afin de faire barrage à ceux qui veulent le récupérer, notamment par les opportunistes de tous bords», a-t-il expliqué. Concernant le volet finances des APC, M. Chabla pense que le problème auquel fait face l'APC est le décalage entre les budgets PCD et PSD qui requiert une coordination étroite pour la réussite des opérations de développement. Les discours prononcés jusque-là durant la campagne électorale pour les échéances de 23 novembre prochain sont axés sur le champ de liberté des élus à gérer les affaires de la cité et répondre favorablement aux attentes des populations qui attendent des réponses concrètes à leurs doléances, après une stagnation qui aurait duré près de trois ans depuis le début de la crise. Tout le monde s'accorde à dire que l'implication du citoyen dans la gestion de affaires locales est la pierre angulaire de développement local, mais cela risque de ne pas aboutir dans une équation où le dernier mot revient à l'administration.
Amar Ouali


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