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Les plages manquent toujours de commodités
Malgré les engagements de la wilaya
Publié dans Le Temps d'Algérie le 17 - 06 - 2011

La wilaya déploie des efforts considérables afin de pouvoir rendre accessibles aux Algérois le maximum de plages possibles. Sur les 84 plages recensées, 64 sont autorisées à la baignade cette année. Le plus souvent, ces lieux manquent d'un minimum de commodités comme les vestiaires, les douches et les toilettes.
Comme à la veille de chaque session ordinaire, une délégation de l'assemblée populaire de wilaya (APW) s'est invitée jeudi, avec la presse en guise de témoin, dans des projets en cours de réalisation ou déjà opérationnels à travers le territoire de la capitale.
Du temps du secrétaire général de la wilaya Ould Salah Zitouni, qui à ce titre se faisait agaçant aux yeux de quelques élus et cadres de la wilaya qui le chahutaient au moment du déjeuner, cela donnait des sorties-marathons qui commençaient tôt le matin et se prolongeaient parfois jusqu'à 22h.
Plus maintenant, M. Ould Salah n'est plus là ! La dernière sortie est en effet beaucoup plus protocolaire qu'autre chose, juste pour se conformer à une certaine tradition née au début du mandat de l'actuelle APW. D'ailleurs, les élus ont donné l'impression d'avoir la tête ailleurs.
D'ordinaire prolifiques en critiques sur les retards mis dans la réalisation de certains programmes, ils sont subitement devenus silencieux sur toute chose, en dehors des mondanités. Chaque fois que vous abordez un élu sur un détail, il est renvoyé chez le secrétaire général de la wilaya, «plus à même de donner ces informations».
Pour tout dire, les membres de l'assemblée cherchent dorénavant à tirer leur épingle du jeu en prévision des prochaines élections locales qui devraient se dérouler dans une année. Surtout pas de déclarations à la presse. Le silence est d'or et chacun rêve d'être réélu pour un autre mandat (2012-2017). Des prétendants sont déjà en campagne.
Un élu MSP à une idée là-dessus. Prenant l'air d'un donneur de leçons, il tente d'influencer ses invités : «Il faut nous mentionner dans votre article. Je vous propose même de citer nommément les membres de la délégation avec leur filiation politique. C'est pour montrer à l'opinion qu'il y a une diversité dans le groupe. Si vous citez les noms des élus, je vous assure que le journal va se vendre»…
El Qadous (Heuraoua) :La routine depuis 5 ans
Après un retard quasi rituel, le convoi a pris la direction d'Alger est à partir du siège de la wilaya à Alger-centre. Objectif : visiter la plage El Qadous de la commune de Heuraoua, dans la circonscription administrative de Rouïba.
On y était à 9h30. C'était presque au moment horaire que l'ancien ministre du Tourisme, Noureddine Moussa, actuellement ministre de l'Habitat, s'était présenté sur les lieux le jeudi 24 août 2006 pour le même objectif. Le scénario est le même. Comme le ministre, la délégation est d'abord entrée au camp de vacances aménagé dans la colline surplombant la magnifique plage.
En 2006, M. Moussa a trouvé le camp sur le point de recevoir des jeunes touristes venant de… Tunisie dans des tentes, un réfectoire, des constructions en dur avec une décoration sinistre sur les façades, du baby-foot, des aires poussiéreuses et un accès direct à la mer. Le retour sur les lieux, cinq ans plus tard, n'est pas du tout réjouissant. Les élus n'ont finalement retrouvé qu'un chantier où deux bâtiments conçus en rez-de-chaussée sont en construction. L'endroit a été clôturé.
L'état d'avancement des travaux donne à penser que l'inauguration du nouveau camp n'est certainement pas pour cet été. Du haut de la colline, vous avez la latitude de goûter au charme de la mer qui s'étend à perte de vue. Sur le côté, il y a le lac de Réghaïa, derrière une ceinture d'arbres, mais plus proche que jamais. Les estivants se font encore rares, les parkings quasiment vides et quelques troupeaux de moutons broutaient dans les environs. Rien n'a changé donc.
Comme le ministre, la délégation a gagné la plage à travers l'accès du camp, fait de longs escaliers. M. Moussa était alors grandement contrarié de marcher au milieu des excréments secs. Les organisateurs de sa visite n'avaient vraisemblablement pas prévu cette modification de l'itinéraire et les agents de l'hygiène n'avaient pas jugé utile d'y donner un coup de balai.
Les membres de l'APW ont marché au contraire sur des escaliers très propres. On soupçonne même un nettoyage de bon matin. La leçon de 2006 a été bien apprise ! Mais à un certain moment, les marches en aval sont fractionnées en deux à cause d'un glissement de terrain. «On dirait qu'un poids lourds est passé par là !» «C'est peut-être un séisme», plaisante-t-on…
Sur la plage, la délégation a été accueillie comme avait été accueilli le ministre en 2006, par les responsables de l'agence pour la promotion et de la protection du littoral algérois (APPL) pour un exposé sur l'état des lieux.
On y apprend que la capitale dispose en tout de 84 plages dont 64 sont accessibles à la baignade cette année contre 57 l'année passée, 54 en 2009 et 33 en 2000. Le convoi de l'APW a quitté El Qadous comme l'avait quitté celui du ministre : en laissant une plage où il faut faire appel aux services d'un taxi clandestin pour les estivants qui n'ont pas de véhicule. Décidément, rien n'a changé à El Qadous.
Le «sable fin de Surcouf»
A la plage Surcouf de Ain Taya, on retrouve le même élu du MSP. «Ecrivez que le sable de la plage Surcouf est propre et fin. Cela va inciter les gens à venir», dit-il. C'est vrai. A Surcouf, le sable est fin. Il est aussi propre. D'ailleurs, l'APPL annonce la mobilisation de 16 agents pour s'occuper de la propreté des lieux.
La plage a quelque peu changé depuis le passage, en août 2006, de Noureddine Moussa. A l'époque, le ministre du Tourisme avait été étonné de découvrir une construction de quatre étages sur le rivage, à quatre mètre de l'eau au maximum. Il était plus étonné en apprenant que la carcasse a été montée sans permis de construire. Naturellement, il a demandé à ce qu'elle soit rasée. Jeudi dernier, Surcouf n'a montré aucune trace de ce bâtiment.
Sinon, l'accès principal demeure toujours problématique étant donné que la route est étroite et la chaussée dégradée par endroits. Le parking n'existe pas. Ce matin-là, la plage faisait le bonheur de quelques personnes, dont les membres d'une famille. Installée sous un parasol, cette famille tentait de monter une tente afin de permettre aux siens de se changer dans l'intimité. A côté d'elle, d'autres estivants enfilaient leurs tenues devant tout le monde.
C'était suffisant pour comprendre que la plage, malgré les précédents engagements de la wilaya, n'est dotée de vestiaires, ni d'ailleurs ni de douches ni de toilettes publiques. En cas de besoin, il va falloir se cacher dans le maquis environnant. Interrogé à ce propos, un responsable local a cru bon de trouver tout de même une explication. «La plage accueille surtout les habitants du quartier voisin (Haï Chouhada).
D'ailleurs, vous avez dû remarquer qu'il n'y a pas de parking», dit-il. Pour lui, le fait que les estivants de Surcouf viennent en majorité de la cité voisine dispenserait les autorités locales de créer un minimum de confort. Si un visiteur vient d'ailleurs, alors tant pis pour lui !


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