Les sept greffiers grévistes de la faim ont entamé, hier, leur 29e journée de grève dans un état de santé des plus préoccupants. Une journée de protestation a été observée en soutien aux grévistes, hier, au niveau de la place du 1er-Mai. Plusieurs acteurs de la société civile, du corps juridique et de la Fédération des droits de l'Homme étaient au rendez-vous. L'une des grévistes a été transférée dans un état des plus critiques à l'hôpital, nous a affirmé une syndicaliste avant de préciser que «jusqu'à présent le ministère de la Justice n'a manifesté aucune réaction». Notre interlocutrice a été déçue de la réaction des greffiers qui ont repris le travail et qui ont cessé de les soutenir. «Il y a uniquement la cour de Jijel qui nous a appuyés», a-t-elle ajouté. Les grévistes lancent un appel en direction du ministère de la Justice pour entamer le dialogue. Il est à rappeler que les greffiers demandent une revalorisation salariale, la création d'un syndicat autonome et la révision de leur statut particulier.