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Où est la touche de réalisateur de Bouchareb?
Publié dans L'Expression le 23 - 05 - 2010

«Je suis un cinéaste français d´origine algérienne»
Rachid Bouchareb
Après la polémique historique, place à la polémique artistique! Le film Hors-la-loi a démontré une nouvelle fois le manque de touche artistique du réalisateur franco-algérien, Rachid Bouchareb. Tout au long des 2h18 du film, nous avons eu droit à une sélection de scènes copiées des grands films américains. Plagiat et référence cinématographique. L´oeuvre fait débat. Mais où est la touche cinématographique de Rachid Bouchareb? s´interrogent les spécialistes du cinéma français. Rachid Bouchareb a même exagéré dans certaines scènes, notamment celle où Jamel Debbouze tue le caïd qui avait exproprié les terres de sa famille. Une scène copiée, au geste près, du film de Francis Ford Coppola Le Parrain 2. Autre plagiat qui ne dit pas son nom, quand Sami Bouajila assiste impuissant à l´explosion de la voiture de Hèlene, la blonde qui soutient le FLN. C´est la copie algérianisée de la scène du film Le Parrain 2 également ou Al Pacino assiste à l´explosion de la voiture de sa fiancée. Bouchareb n´hésite pas à reproduire la même scène dans Hors-la-loi: l´homme qui a placé la bombe s´enfuit, éveillant le soupçon de Sami. Mais la scène est plus réussie pour Coppola, qui n´hésite pas à blesser le comédien. Autre référence cinématographique américaine présentée dans le film de Bouchareb. Il était une fois l´Amérique, à travers l´histoire des trois frères. Mais aussi une scène très importante du film, celle où Sami Bouajila invite le colonel Favre dans un grand salon, pour discuter tranquillement. Le décor, les couleurs et même les bras posés sur le fauteuil, nous renvoient vers cette scène du film de Sergio Leone, Il était une fois dans l´Amérique avec Al Pacino et James Woods.
Visiblement, Rachid Bouchareb n´a pas de touche cinématographique. Dans Indigènes, il a tenté de copier sans réussir le film de Steven Spielberg, Il faut sauver le soldat Ryan et là il nous renvoie vers les films de gangsters des années 70. Curieusement, Bouchareb ne s´identifie ni dans le cinéma français ni dans le cinéma algérien. Même si la scène du début du film nous renvoie vers les scènes de misère et de désolation qu´on retrouve dans les films de Mohamed Lakhdar Hamina. C´est tout de même inquiétant pour un créateur qui concourt pour la Palme d´Or de ne pas avoir de touche cinématographique personnelle comme Tim Burton, Spielberg, Kitano, Scorsese ou encore Sergio Leone. Des cinéastes inclassables qui ont réussi à placer leur touche dans un océan cinématographique et d´expression visuelle multiple.
En collant à tous les films américains de son enfance, Rachid Bouchareb a démontré qu´il n´est pas créatif, comme Luc Besson à ses début et comme Mathiew Kassovitz avec le film La Haine, qui a essayé de faire une copie française de Main Street et Taxi driver. Résultat: les deux réalisateurs se sont éclipsés pour ne rester que de bon producteurs. Même George Lucas a compris qu´il faut éviter de copier Steven Spielberg, Coppola et De Palma. Les films sont une école, mais la mise en scène doit être un cahier blanc sur lequel on doit inscrire sa propre oeuvre. L´oeuvre de Bouchareb est pour l´instant bien vierge.
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