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«L'ingérence extérieure a disloqué le groupe»
LE GUITARISTE LOTFI ATTAR SE CONFIE À L'EXPRESSION
Publié dans L'Expression le 06 - 07 - 2011

Les Raïna Raï, cette troupe mythique, n'est plus ce qu'elle était par le passé. Elle vit, ces derniers jours, une histoire inédite, elle s'est scindée en deux parties. La première est guidée par Hachemi qui vient d'annoncer son retour tandis que la deuxième est dirigée par le légendaire guitariste Lotfi Attar. Dans cette cacophonie, Lotfi Attar se confié à L'Expression.
L'Expression: Qui sont les Raïna Raï?
Lotfi Attar: Les Raïna Raï sont constitués par Lotfi Attar, Hachemi, Tarik Chikhi et Kaddour Bouchentouf. Ce sont les membres fondateurs des Raina Raï, formation créée en 1980. Nous avons chanté ensemble jusqu'en 1985. Durant cette période, nous avons produit deux tubes, le premier est intitulé Ya Zina tandis que le deuxième est le tube Raïna Hak. C'était là le début du groupe et l'évocation d'une nouvelle identité où l'on a revendiqué la musique raï. En 1983, Kadda qui a chanté Ya zina, a vendu la cassette comportant cette célèbre chanson à un éditeur de Bouhanifia. Ensuite, le tube a été vendu à Paris sous le nom de Kadda avec Raïna Raï. Après consentement des membres de la troupe, Kadda a été écarté et remplacé par Djilali Rezkallah que j'ai connu en 1977 alors qu'il était chanteur dans la troupe appelée Choc. Tu vois, à cette époque-là, on était déjà en avance à Sidi Bel Abbès.
Quelle était la réaction de Kadda?
Il a été acculé. Il n'avait d'autre choix que de se retirer. Et depuis, on n'en parle plus jusqu'à ce qu'il revienne en 1991. En 1992, nous avons produit Ya Zghida comme nous avons effectué la tournée américaine. Quant à moi, j'ai quitté les Raïna Raï en 1985. C'était juste après le concert d'Alger, animé le mois de juillet de la même année. Car je n'étais pas d'accord avec ce qui se passait dans le groupe, notamment sur la question de son orientation. Mon problème avec eux était d'ordre musical. En 1987, j'ai créé les Amarnas, Djilali Rezkallah était le vocaliste de la troupe. Les produits des Amarnas étaient Chouly, Saf, Waili et El Ghaba.
Durant la même année où les Amarnas étaient créés, c'est-à-dire en 1987, la troupe Raïna Raï s'est disloquée. Hachemi, rentré de France, je l'ai intégré aux Amarnas. Il a fait la scène et chanté en choeur dans la chanson El Ghaba. Pendant quelque temps, nous avons travaillé sous le nom de Lotfi et Hachemi. En 1990, nous avons édité Lala Fatima. Le produit a été fait à Oudjda et remixé chez Rachid et Fethi. Et depuis, nous avons enregistré pas mal de succès.
En 1992, nous avons signé notre troisième produit intitulé Goulou Lmama. Les membres du groupe d'alors étaient Djilali, Kadda, Kaddour Adem, Lotfi, Adda percussion, Hamid clavier et Hachemi. Les textes des Raïna Raï se sont améliorés grâce à l'intervention de Mme Hamida Attar.
Durant la tragédie nationale, nous avons pris le risque en montant sur scène un peu partout en Algérie.
En 2000, nous avons produit l'album intitulé Bye Bye. Celui-ci était un prélude pour le divorce. En 2001, je constitue la troupe «les New Amarnas». Cette troupe était composée de jeunes artistes. Cette dernière est allée au Congo.
Fin 2001, je reprends, avec Hachemi, Raïna Raï et ce, jusqu'à août 2003. Et là encore, ce fut la rupture des suites d'un soirée animée à Béjaïa. Depuis 2003, jusqu'à aujourd'hui, j'ai repris le chemin des grandes scènes.
C'est quoi les Raïna Raï?
C'est l'opinion d'un peuple et la liberté d'expression. Chez les Raina Raï, il y a une signature qui consiste à mettre en valeur un instrument, la guitare.
Les Bélabésiens sont écoeurés de voir les Raina Raï disloqués, scindés en deux troupes, à quoi cela est dû?
Cela a été causé par l'ingérence des gens externes à la formation, qui ne l'orientaient pas dans la bonne direction. Ceux-là ne pensent qu'à l'argent et moi je dirais que les Raina Rai ne sont plus la poule aux oeufs d'or.
Est-il vrai que des gens ont vainement tenté de réunir, de nouveau, les Raïna Raï?
Pour débattre de cette question, il faudrait que se réunissent les membres fondateurs des Raina Rai. Je dirais en ce sens que seuls l'Etat, des ministres et des hommes influents pourraient les regrouper.
Est-ce que la question de leadership pose problème chez les Raïna Raï?
Je comprends bien ta question. Tellement j'étais leader de cette équipe, tellement j'étais à la Une des journaux, cela a posé problème. C'est comme si je m'étais accaparé de tout. Mais cela est le fait de 50 ans de travail et de musique. C'est le peuple qui m'a décerné le titre de leader. En un mot, je dirais que ce titre est un don..
Au vu de tout le parcours semé d'embûches, comment les Raïna Raï ont pu résister aussi longtemps?
Je rends hommage aux jeunes qui ont su et pu jouer pour sauver la troupe de la disparition. J'ai fait rentrer tous les éléments au groupe. Raina Raï est un grand réservoir qui a enfanté de grands artistes.
Au vu de la deuxième formation des Raïna Raï, est-ce que vous vous sentez isolé?
Absolument pas. Moi, j'ai des sonorités qui sont de renommée mondiale. Pour preuve, je suis classé parmi les 10 meilleurs guitaristes du monde. Cela est écrit par les meilleurs chroniqueurs et spécialistes de la musique.


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