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«Nous sommes les oubliés de la tripartite»
LES CADRES DES EPIC SE CONFIENT À L'EXPRESSION
Publié dans L'Expression le 25 - 09 - 2011

Comment expliquer qu'une catégorie de travailleurs puisse être rémunérée sur la base d'un calcul ayant pour référent un taux aboli du Snmg?
Une catégorie assez particulière que sont les cadres des Epic (Etablissements publics à caractère industriel et commercial). D'abord parce que ces entreprises relèvent de tutelles différentes. Pratiquement, chaque institution publique a ses Epic. Ensuite parce que les cadres dirigeants de ces entreprises sont recrutés sous contrat renouvelable (ou pas) chaque année. Ce qui place ces cadres dans une grande vulnérabilité. Donc, pas de syndicat ni d'association. Aucun d'entre eux ne veut jouer au téméraire et sortir «la tête du rang».
Le risque de ne pas se voir renouveler le contrat les résigne à ne pas «faire de vagues». Nous avons rencontré quelques uns parmi eux. Ils nous ont exposé leur problème car il en n'ont qu'un mais qui, pour eux, est important. Pour le porter à la connaissance des autorités, sans risque de se faire épingler et hypothéquer leur contrat, ils ont préféré se confier à notre journal. Pourquoi maintenant? Tout simplement parce que la tripartite doit se réunir jeudi prochain et ils pensent qu'ils seront, comme les autres fois, les oubliés du redressement du monde du travail en cours dans notre pays. Il est vrai que l'ordre du jour de la rencontre gouvernement-syndicat-patronat a été arrêté. Nous savons aussi qu'il est chargé.
Paradoxalement, leur cas ne nous paraît pas trouver sa place dans cet ordre du jour. Tout au plus un «point d'ordre» qui consiste à savoir si les décisions de la tripartite sont prises au bénéfice de tous les travailleurs sans exception. Explications: le Snmg est fixé par la tripartite. Il est actuellement de 15.000 DA et il y a de fortes chances qu'il soit revalorisé à l'issue de la prochaine réunion de jeudi. Chaque fois que le Snmg a été augmenté il le fut par décision de la tripartite sauf lorsqu'il était à 6000 DA (en 1998) et que le gouvernement a, par la suite, jugé plus juste d'accorder, de son propre chef, une augmentation de 2000 DA. C'est ainsi que le Snmg est passé à 8000 DA.
Depuis, il a connu d'autres augmentations. Il est passé à 10.000 DA, puis à 12.000 DA et enfin à 15.000 DA en janvier 2010. Pour les cadres des Epic, il est «bloqué» à 8000 DA. Pour mieux comprendre, il faut savoir que la rémunération des cadres des EPIC comprend une partie fixe mensuelle et une partie variable, c'est-à-dire les primes. La partie fixe, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, est calculée sur le Snmg comme référent multiplié par un nombre de fois variable de un à dix selon le poste occupé.
Le «point d'ordre» est là. Si le Snmg sert de référent, est-il normal qu'il ne le soit au taux en vigueur? Est-il normal que la partie fixe du salaire de ces cadres soit, encore, calculée sur un Snmg de 8000 DA alors que celui-ci est passé, pour tout le monde, à 15.000 DA? Au-delà du fait que ces cadres se sentent lésés, nous posons d'autres questions de principe: le gouvernement et les partenaires sociaux qui fixent le Snmg en excluent-ils certaines catégories de travailleurs? Sinon, comment expliquer qu'une catégorie de travailleurs puisse être rémunérée sur la base d'un calcul ayant pour référent un taux aboli du Snmg? Quelles que soient les raisons, il faut veiller à la crédibilité des lois et textes en vigueur dans le pays. C'est le minimum garanti dans un Etat de droit. Un autre «Smig»!


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