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Dédié au cinquantenaire de l'Indépendance
12E FESTIVAL DU FILM AMAZIGH
Publié dans L'Expression le 29 - 02 - 2012


L'affiche du festival
Se projeter dans l'avenir, encore et toujours, est le credo du Festival du film amazigh, a fortiori dans sa 12e édition qui se prépare doucement mais sûrement.
Comme l'année dernière, le coup d'envoi de la manifestation qui se tiendra cette année du 24 au 28 mars, rayonnera dans la plupart des grandes cités de la région, telles Azzefoun, Larbaâ Nath Irathen, Azazga, Draâ El Mizan et Tizi Rached. Elle sera donnée dans la ville des Genêts (Tizi Ouzou) comme institué depuis deux ans par la mnistre de la Culture, et ce par un spectacle et un film en avant-première mondiale. Dédiée cette année au cinquantième anniversaire de l'Indépendance, le programme tel annoncé par Assad Si El Hachemi, commissaire du Festival du film amazigh, comprendra une moisson de films récents (en compétition et en hors compétition, pour la plupart en avant-première nationale et mondiale), des invités de marque, des cinéastes et des critiques éminents, venus de partout, une sélection stricte de films, des lieux de projection multiples, un panorama de films amazighs à la hauteur des ambitions, des rétrospectives, des hommages, des tables rondes thématiques, des conférences et des débats...Il est à noter que les films professionnels en compétition pour décrocher l'Olivier d'or sont au nombre de 15 et ceux entrant dans le cadre de la section «Jeunes talents» 10. Leur projection commencera le lendemain matin à Tizi Ouzou et dans d'autres salles des villes avoisinantes.
C'est le réalisateur de La Maison jaune, film aux 33 prix internationaux, Aomar Hekkar, qui présidera le jury de la compétition officielle Olivier d'or tandis que l'auteur de Khti et khouya, Yanis Koussim, présidera celui des «Jeunes talents».
La programmation de la 12e édition du Festival du film amazigh comprendra aussi des documentaires, des courts-métrages, des films d'animation, des mentions spéciales pour des documentaires scientifiques.
«Loin d'être d'éphémères rassemblements d'invités et de films, les festivals jouent un rôle essentiel au niveau culturel, social et éducatif ne serait-ce que par l'opportunité qu'ils offrent pour échanger et étendre les regards et les perceptions. Au-delà des films, ce qui importe aussi ce sont les échanges, la solidarité et la convivialité. «De ce seul fait, une rencontre cinématographique constitue le lieu idoine où se célèbre l'exercice de la pensée et de la réflexion en tant que moyens d'éveil des publics», affirme Assad Si El Hachemi non sans rappeler que l'édition 2011 du Festival culturel national annuel du film amazigh s'est déroulée dans la ville d'Azzefoun (wilaya de Tizi Ouzou), en guise d'hommage particulier aux grands artistes de cette région, à l'image de Rouiched, Amine Kouider, Boudjemaâ El Ankis, Mohamed et Saïd Hilmi, Mohamed Fellag et beaucoup d'autres. Plusieurs éminentes personnalités du cinéma en Algérie avaient rehaussé de leur présence cette manifestation.
Citons entre autres Abderahmane Bouguermouh, Ali Mouzaoui... M. Si El Hachemi Assad n'omet pas non plus de signaler le rôle que jouent les institutions étatiques dans la promotion de l'art en général et du Festival du film amazigh en particulier, l'impératif de continuer de croire en cet événement en le soutenant efficacement et surtout son choix rigoureux dans sa volonté de sélectionner le meilleur de la production nationale. Un défi pas toujours à la hauteur compte tenu parfois de la maigre moisson filmique, comme ce fut le cas lors de certaines éditions précédentes. Mais faisant fi de tous les obstacles, le Festival du film amazigh entend bien poursuivre son chemin pour le rayonnement culturel amazigh sur le plan national et international.
«Réserve culturelle naturelle, le 7e art, quelle que soit son expression linguistique, se doit de sortir de l'ombre et de rayonner partout dans le pays et hors des frontières. Le succès des onze précédentes éditions est un fait, tout autant que l'implication totale des institutions nationales et locales, du mouvement associatif et du public de chaque wilaya.» Et de renchérir: «L'autre véritable gage de réussite est la qualité des films projetés, qui montre à l'évidence que la vitalité d'une cinématographie ne dépend pas seulement de ses créateurs et de ses producteurs. Sans le soutien moral et financier des institutions, aucune relance n'est possible. Si l'on en juge par le nombre d'activités cinématographiques durant ces dernières années dans notre pays, par le nombre de films produits et l'intense fréquentation du public, nous devons admettre que l'Algérie est en train de sortir de l'ornière. Est-ce la relance du cinéma algérien? C'est notre souhait.»


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