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"L'artisanat est une ressource mal exploitée"
FAIZA BERCHICHE, DIRECTRICE GENERALE DE L'ANART, À L'EXPRESSION
Publié dans L'Expression le 11 - 11 - 2013

C'est toujours une grande épreuve pour le premier responsable de vivre les derniers moments des préparatifs d'un salon dont il en a la charge et de l'envergue du Salon international de l'artisanat traditionnel. En attendant l'achèvement de la cérémonie d'ouverture de l'événement, il y a toujours des derniers détails à régler, des doléances à écouter et si possible, satisfaire. Et pendant tout ce temps, c'est la grande pression. Malgré tout cela, Faïza Berchiche, directrice générale de l'Anart, prendra de son temps pour répondre à quelques questions
L'Expression: Pouvez-vous nous rappeler les objectifs de cette édition du Siat?
Faïza Berchiche: Cette 18ème édition du Salon international de l'artisanat traditionnel qui se tiendra du 7 au 16 novembre en cours est placée sous le thème de «L'artisanat de l'authenticité et de l'innovation». Durant la tenue de ce salon, comme vous le savez, est célébrée le 9 novembre, la Journée nationale de l'artisanat. Cette célébration est une reconnaissance aux artisans algériens qui ont tout fait pour sauvegarder notre patrimoine ancestral. Les objectifs essentiels de ce salon sont la promotion et la commercialisation des produits de l'artisanat, la création d'une dynamique concurrentielle entre artisans de la même corporation. Ce salon est l'occasion pour les artisans de se rencontrer, d'échanger et tester la tenue des produits algériens par rapport aux produits étrangers. Il permettra de motiver les artisans pour plus d'efforts dans le domaine de la créativité et l'échange d'expériences entre eux. Ce type de manifestation contribue à la sauvegarde du patrimoine national.
A combien s'élève le nombre d'exposants cette année?
Le nombre d'exposants a atteint 452. Les artisans nationaux sont au nombre de 362, soit une augmentation de 31% par rapport à l'année précédente et le nombre d'exposants étrangers est de 90 soit 80% d'augmentation par rapport à l'année 2012. C'est un bond extraordinaire qu'a connu la participation étrangère comme vous pouvez le constater. Les exposants algériens représentent 44 Chambres de l'artisanat et des métiers
Et la participation étrangère?
Les 18 pays participants sont présents avec 90 artisans venant d'Afrique, d'Asie, du Monde arabe et d'Amérique.
D'autres exposants?
A côté de ces exposants, il y a les associations artisanales nationales au nombre de sept et les institutions nationales au nombre de 21. Ces dernières sont, entre autres, en charge de mission de financement des activités de l'artisanat, d'investissement ou d'aide et d'encouragement des jeunes dans le secteur.
Qu'en est-il des actions liées à l'innovation dans l'artisanat traditionnel?
L'année 2013, l'Anart a initié, suite à un programme arrêté avec le ministre du Tourisme et de l'Artisanat trois ateliers sur le tissage, la céramique et le verre. Un travail qui se fait entre les artistes designer et les artisans. L'objectif de ces ateliers est d'arriver à créer des binômes pour développer le produit afin de le mettre au goût du client et du marché ainsi que de la demande intérieure et extérieure. Il s'agit, bien entendu, d'arriver à l'excellence. Nous avons un savoir-faire et nous allons le conjuguer avec le savoir pour obtenir des résultats substantiels.
C'est de ça qu'il s'agit dans cette table ronde programmée à l'occasion de ce Salon?
Tout à fait. Nous avons tenu à ce que la restitution de ces trois ateliers fasse l'objet d'une conférence-débat pour rapprocher les participants à ces ateliers et ceux qui participent à ce Salon. On veut donc créer une dynamique et une synergie pour que l'information soit assez horizontale et insister sur les aspects du produit et de son développement et de ses perspectives.
Est-ce que les artisans sont en train de s'accrocher, de suivre cette démarche que vous êtes en train d'initier?
Absolument. Cela devient fondamental de travailler de manière réfléchie avec une stratégie adaptée dans le marketing, le packaging et, bien sûr dans la qualité du produit. Toutes ces actions s'inscrivent dans le respect des exigences d'authenticité et d'innovation.
Estimez-vous que le produit artisanal algérien s'adapte aux standards internationaux d'esthétique et de qualité et sinon a-t-il les possibilités de l'être?
C'est une très bonne question. Depuis déjà trois années, nous participons à un salon de renommée mondiale, à savoir le Salon de Villepinte à Paris.
Et à chaque occasion, nous rencontrons un franc succès sur le produit algérien et surtout sur le produit qui est fait en binôme entre artisans et artistes designers. Nous avons bien compris que, maintenant, le produit doit obéir à des normes, à des lois, à des certifications et des labellisations. C'est donc cette dynamique que nous menons et que nous souhaitons inscrire dans la durée.


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