Les risques sanitaires des (antennes-relais) suscités par la controverse sur les ondes électromagnétiques émises par plus de 16.000 sites des opérateurs de la téléphonie mobile, ont été évoqués, hier, au Conseil de la Nation. «L'opération d'évaluation de l'impact des ondes émises par les relais de téléphonie mobile ne sera lancée qu' au cours du 2ème semestre 2014», a fait savoir Mme Derdouri devant les membres de la chambre basse du Parlement, du reste à moitié vide. Toutefois, en réponse à une question orale en séance plénière du Conseil de la nation, la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Zohra Derdouri, a affirmé qu'il n'y avait pas de mesures réglementaires fixant le seuil des ondes électromagnétiques émises par les stations de téléphonie mobile en Algérie. «Jusqu'à présent aucune disposition réglementaire ne fixe le niveau des ondes électromagnétiques émises par les stations de téléphonie mobile», a-t-elle indiqué. La ministre répondait à une question sur le niveau des ondes électromagnétiques émises par les stations de téléphonie mobile en Algérie. Des établissements relevant de l'Organisation mondiale de la santé ont certes établi des seuils de référence mais ils ne revêtent pas de caractère obligatoire pour les pays, a-t-elle soutenu. La réalisation des points hauts supportant les antennes de téléphonie mobile est régie par des textes réglementaires, notamment l'arrêté interministériel de 2006 portant sur le respect des critères relatifs à l'aménagement urbain, a-t-elle ajouté. Ces points hauts sont gérés par l'Agence nationale des fréquences et la Commission nationale des points hauts, a encore fait savoir Mme Derdouri affirmant que les statistiques de cette dernière font état de 16 500 sites déclarés par les opérateurs de téléphonie mobile à travers le territoire national. La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Souad Bendjaballah, a précisé, qu'un article a été proposé et inscrit dans la loi de finances 2014 faisant obligation aux employeurs qui ne consacrent pas 1% de l'effectif global aux personnes handicapées à s'acquitter d'une contribution financière qui sera versée dans le Fonds de solidarité nationale. Mme Bendjaballah a ajouté que «jusqu'à présent la valeur de cette contribution n'a pas encore été fixée» et qu'un texte d'application la déterminera. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf quant à lui a déclaré que le centre anticancer de Annaba dont la réception des travaux accuse un retard de près de 4 ans, ne sera réceptionné que «durant le premier semestre de l'année 2014». Le retard enregistré dans la réalisation de ce projet est dû selon le ministre «à un différend, avec le centre d'études et le maître d'oeuvre, qui a provoqué l'arrêt des travaux». Le ministre a expliqué qu'un accord a été conclu avec deux entreprises étrangères de Suède et des Etats-Unis pour l'approvisionnement du centre en équipements. Il a également prévu l'acquisition de 39 accélérateurs à l'horizon 2016. Dans ce contexte, il a promis qu'outre le centre anticancer de Annaba, son département avait programmé «la réception de cinq autres structures similaires à Tizi Ouzou, Tlemcen, Sétif, Batna et Sidi Bel Abbès». Enfin, le ministre a rappelé l'organisation le 18 janvier prochain d'un colloque international sur la politique de la santé en Algérie en présence de spécialistes étrangers notamment en matière de lutte contre le cancer. Par ailleurs, le ministre du Commerce, Mustapha Benbada a affirmé, que «dans le cadre de sa demande d'adhésion à l' OMC, l'Algérie a été sommée de présenter deux dossiers supplémentaires relatifs à la nature de gestion de l' Oaic, l'Institut Pasteur et la Pharmacie centrale des hôpitaux». Aussi, il a été noté que le ministre de l'Intérieur, Tayeb Belaïz a également brillé par son absence à la session d'hier.