Selon amar Ghoul, ce programme permet également de mettre à niveau la ressource humaine. L'Union européenne accompagne le département des transports dans ses réformes. Un programme d'appui aux réformes du secteur transport vient d'être lancé. Le coup d'envoi a été donné hier par le premier responsable du secteur, Amar Ghoul, et le chef de la délégation de l'Union européenne à Alger, Marek Skolil lors d'un séminaire tenu à l'hôtel El Djazaïr. S'exprimant sur ce programme, le ministre des Transports a fait savoir que son objectif est d'accompagner la mise en oeuvre de la nouvelle stratégie des transports par des réformes institutionnelles et réglementaires et d'améliorer la qualité de service du transport, notamment en matière de sûreté et de sécurité. Selon lui, ce second programme vise à mettre à niveau la ressource humaine, notamment en matière de technicité, de management et de marketing ainsi que la mise à niveau des écoles de transport que ce soit au niveau des différents plans nationaux de transport ou en matière des équipements de ces écoles. «Nous avons des plans pour développer les infrastructures et les doter en équipement de technologie moderne», a souligné M.Ghoul, en citant l'exemple des nouvelles aérogares et les 12 500 km de chemin de fer. Tous ces chantiers nécessitent, selon lui, des compétences qualifiées et spécialisées dans les différents domaines. De son côté, le chef de la délégation de l'UE, Marek Skolil, a assuré l'engagement de l'Union européenne à mettre son expertise et son savoir-faire à la disposition de l'Algérie pour accompagner les efforts de mise en oeuvre de la nouvelle stratégie. Ce nouveau programme, rappelle-t-il, s'inscrit dans le cadre du plan d'action de la région euro-méditerranéenne du transport 2014-2020. Le représentant de l'Union européenne à Alger a qualifié ce programme d'ambitieux vu qu'il permet à l'Algérie de bénéficier de l'expérience européenne et des acquis communautaires, dans la poursuite des réformes engagées et la modernisation de son système de transport. M.Skolil estime que son succès dépend essentiellement de l'engagement de l'ensemble des parties prenantes. Doté d'un montant de 16,5 millions d'euros dont 13 millions d'euros seront déduits du fonds européen, ce programme vient compléter le premier dont les résultats sont qualifiés de satisfaisants par les deux parties. Interrogé sur la méthode de financement de ce projet, M. Skolil a indiqué qu'il s'est entendu avec le ministre des Transports pour gérer ce montant. Malgré quelques difficultés rencontrées pour le financement, le représentant de l'UE assure qu'il n'y a aucun problème avec leurs partenaires algériens. «Effectivement, les exigences sont très élevées pour plus de transparence et de rigueur, mais nous n'avons pas d'inquiétudes sur ce projet», a-t-il clairement reconnu. Par ailleurs, interpellé sur le nouveau décret portant organisations des auto-écoles, le ministre a fait savoir qu'il sera appliqué uniquement aux nouvelles écoles de formation. Selon lui, les anciennes auto-écoles ne seront pas forcées de baisser le rideau. Celles-ci seront appelées à se moderniser et à s'adapter à la nouvelle réglementation.