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Le MOB et la JSMB occupent le terrain
LES BEJAOUIS INDIFFERENTS À LA CAMPAGNE ELECTORALE
Publié dans L'Expression le 30 - 03 - 2014

Une semaine après l'entame de la campagne électorale, c'est le calme politique total qui règne dans l'ex-capitale des Hammadites.
L'ambiance électorale n'a pas été au rendez-vous durant la première semaine de la campagne électorale dans l'ex-capitale des Hammadites. À trois semaines de l'élection présidentielle les Béjaouïs semblent méfiants. On est loin des ambiances électorales d'antant. On est même loin de l'ambiance électorale des trois dernières élections présidentielles précédentes (1999, 2004 et 2009). Chacun est dans son coin et vaque à ses occupations.
Rares sont les citoyens qui s'arrêtent pour observer les panneaux d'affichage où sont collés les quelques posters de candidats aux prochaines élections. Le derby de la Soummam entre le MOB et la JSMB joué au début de la campagne focalise encore les débats dans la ville de Yemma Gouraya. Alors que la question de l'élection présidentielle bat son plein dans les médias (presse écrite, TV, radio...) le sujet reste désespérément absent sur le terrain. Cette élection qui est pourtant une étape importante dans l'histoire d'une nation ne semble pas intéresser le large public qui, lui, s'occupe plutôt de ses problèmes liés, notamment à la cherté de la vie. En effet, une semaine après l'entame de la campagne électorale c'est le calme politique total qui règne dans l'ex-capitale des Hammadites. Rien ne présage une joute importante. Les tableaux d'affichage sont presque vides. Aucun poster n'est encore collé. On ne se bouscule pas pour l'ouverture des permanences des candidats. Contrairement aux trois dernières élections présidentielles où les partisans du candidat Abdelaziz Bouteflika se faisaient remarquer sur les quatre coins de la wilaya. Cette fois-ci, c'est plutôt timide du côté des partisans du 4e mandat. Ils se font discrets, voire même rares sur la place publique. On ne remarque pas l'enthousiasme d'antan qui place ses courtisans dans les meilleurs rangs. Pourquoi cette discrétion? Une question qui se répète au sein même des partisans du 4e mandat, d'une part et chez les opposants d'autre part. Les Béjaouïs se méfient-ils de l'urne? Pourquoi rejettent-ils à chaque fois les élections même les concernant directement? Sont-ils apolitiques ou refusent-ils toute forme d'organisation politique? Les partis implantés en basse Kabylie et les autorités locales ont-ils pris en charge cette question d'abstention? Pourquoi les responsables à tous les niveaux ne sont pas allés vers l'électeur pour l'écouter, le sonder et le comprendre? Pourquoi ces mêmes responsables ne se sont pas penchés pour analyser, comprendre et y remédier à cette situation? Ces questionnements se posent désormais avec acuité. Une chose est certaine, les Béjaouis appréhendent plus que jamais la prochaine élection présidentielle. Si le principe de l'abstention est partagé, les prétextes diffèrent d'une personne à une autre. Pour Amer, dentiste de son état «l'acte de vote est certes un devoir, mais qui a été dévoyé de sa véritable mission. Nous avons lutté dans la clandestinité pour instaurer un état républicain et démocratique, malheureusement on a mis fin au diktat du parti unique pour que s'installe une mafia politico-financière. Voter en Algérie, c'est croire au Père Noël». Pour Saïd, un jeune chômeur branché trabendo «à quoi sert de voter si les résultats sont connus d'avance. De toutes façon, chez nous, les élections se suivent et se ressemblent. Ce sont les mêmes têtes, le même clan et le même système qui nous gèrent depuis l'indépendance». Pour Abdenour, un fonctionnaire de l'éducation très branché à la chose politique, la faute incombe au pouvoir en place qui a su dépolitiser la société. «Je tire chapeau à ce pouvoir qui a su dépolitiser la société. Une partie des partis politiques a été discréditée par le système et une autre a trouvé ses comptes avec. J'ai suivi avec attention les discours développés par les représentants des six candidats à la Télévision nationale, j'ai l'impression que nous sommes encore en 1999. Aucune avancée du discours politique. Les mêmes têtes reviennent pour une même campagne électorale. Je pense qu'il y a véritablement une crise de confiance entre le gouverneur et le gouverné». Pour Samir, un universitaire qui ne partage pas les avis exposés, la donne est différente. «Je crois fondamentalement que l'acte de vote est un devoir national. Personnellement, je veux bien voter mais pour qui? Je ne sais pas. Je suis contre le boycott, mais franchement le discours des candidats et leur programme ne m'ont pas accroché. Que faire? C'est la question qu'on doit tous se poser». À J-18 des joutes électorales, la société est divisée en trois variantes: les boycotteurs, les abstentionnistes et l'électorat potentiel, partisan en grande majorité du 4e mandat dans la forme. On s'attend à un taux d'abstention semblable à celui des élections de l'époque des archs.


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