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Saïd Bouteflika riposte
APRÈS LA RUMEUR SUR UN PROJET IMMOBILIER AU QUARTIER «LES SOURCES»
Publié dans L'Expression le 23 - 08 - 2014

Que cache cette attaque insidieuse contre le frère du Président?
Plusieurs journaux, dont le nôtre et de bonne foi, ont donné le compte rendu d'une conférence d'un représentant des résidants d'une cité qui veulent sauver leurs espaces verts contre le béton des promoteurs. Sauf que...
Le mensonge peut courir pendant des années, la vérité le rattrape en un jour. L'homme, Saïd Bouteflika, n'est plus à présenter. Tout le monde le connaît. Pourtant il ne s'exprime jamais, ou presque, dans les médias. Son double statut de conseiller à la présidence de la République et frère du président Abdelaziz Bouteflika fait de lui la cible idéale de certains milieux qui l'accusent de tous les maux. Absolument tous les maux où il ne manque plus que...la fièvre aphteuse. Jeudi dernier et contre toute attente, il s'est exprimé dans les colonnes du quotidien Ennahar.
Il réagissait à une information qu'un quotidien avait, habilement croyait-il (nous verrons plus loin le procédé), extrait d'une rumeur pour le désigner comme étant l'indu bénéficiaire d'un projet immobilier contesté par des riverains au quartier huppé des Sources, dans la capitale. La réaction de Saïd Bouteflika fait penser à un très beau «smash». Les joueurs de volley-ball connaissent bien cette action. Rapide. Courte. Puissante. Imparable. Et ce sont ses détracteurs qui lui ont servi cette belle action. Qui ont marqué contre leur camp pourrait-on même dire. Mais avant et pour mieux comprendre, la genèse de l'affaire s'impose. Le Samedi 16 août, les rédactions sont conviées à couvrir une conférence de presse animée par Me Khaled Bourayou.
Cet avocat est notoirement connu pour avoir défendu nombre de journalistes et d'éditeurs de presse poursuivis pour diffamation dès le début des années 1990. Une notoriété qui fait de lui, depuis, l'avocat recherché pour les affaires à grande résonance médiatique. Bref, les journalistes se rendent à la conférence qui a lieu...dans le hall de l'immeuble de la cité où habite l'avocat. Pour expliquer cette incongruité, ce type de conférence au pied levé est «baptisé» conférence citoyenne.
Le sujet de la conférence est un terrain de 2411 m2, un «espace vert» de la cité pour le conférencier, qui a été accaparé par un promoteur qui veut y construire une tour de 14 étages. Ce qui donne au sujet une connotation écologiste. Les journalistes apprennent de l'orateur qu'une action en justice était en cours contre le promoteur mais qu'une médiatisation était nécessaire pour «appuyer» la procédure. D'autant qu'il est précisé aux journalistes que ledit promoteur «se prévaut de solides liens au sommet de l'Etat». C'est la petite phrase qui va donner naissance à la rumeur. A aucun moment cependant, le nom de Saïd Bouteflika ou de quelqu'un d'autre n'a été cité. De tous les détails concernant le projet et malgré l'action en justice, «l'accusé» reste inconnu. Pour finir, une «lettre ouverte» qui contient l'appel des résidants de la cité au président de la République est remise aux journalistes.
Ils demandent au premier magistrat de «donner des instructions pour arrêter ces travaux». C'est-à-dire d'interférer sur une action en justice. Une autre interprétation de l'Etat de droit. Fin de la conférence de presse. Plusieurs titres, dont le nôtre et de bonne foi, paraissent le lendemain en donnant le compte rendu de la conférence. Jusque-là rien de politique. Il est question de résidants d'une cité qui veulent sauver leurs espaces verts contre le béton des promoteurs. Sauf que, le surlendemain, le «soutien» présumé du promoteur passe de la rumeur à l'information. Et c'est là que le quotidien qui l'a «transformée» s'est cru très habile comme annoncé plus haut. Voilà comment s'est opérée la «mutation»: faisant intervenir les résidants de la cité, l'un d'eux déclare: «Il faut que les gens cessent de citer le nom de Saïd Bouteflika à chaque fois qu'il y a violation de la loi.» N'est-ce pas génial de citer quelqu'un en faisant semblant de le défendre? Comme de jure, un site électronique de la même «famille» politique que le journal «astucieux» fonce dans la brèche et cite à son tour le frère du président de la République qu'il met bien sûr au compte de la rumeur. On vous épargne de la procédure réglementaire suivie par le promoteur et qui s'avère conforme aux lois du pays. C'est le président de l'APC qui l'a confirmé mais qui, devant la «pression» de la presse, a pris le 19 août (soit trois jours après la conférence de presse) un arrêté de «suspension temporaire» des travaux pour dit-il, «faire un examen approfondi du permis de construire». Le pauvre maire ne sait plus où il en est. Une fois le permis est en règle, ensuite il faut le voir de plus près.
Ceci dit, tout porte à croire que l'initiative des résidants de la cité et de leur avocat a été récupérée, au final, par d'autres milieux qui l'ont «politisée». Le manipulateur manipulé, cela existe. Dans tout cet embrouillamini, le quotidien Ennahar a trouvé là l'occasion de confirmer une nouvelle fois son professionnalisme. La rédaction décide de donner la parole à Saïd Bouteflika sur les accusations portées contre lui. Il est vrai que ce n'était pas gagné d'avance tant le frère du président de la République n'est pas un habitué des déclarations à la presse. Il faut croire que celui-ci a vite compris qu'il lui fallait saisir au vol l'occasion en or que lui donnent, par cette affaire, ses détracteurs. Il a été bref, clair et percutant. «En 15 ans je n'ai bénéficié d'aucun mètre carré sur tout le territoire national. Je défie ceux qui (affirment le contraire) de donner au moins une seule preuve!» s'est-il contenté de répondre. C'est ce qu'on appelle un smash en volley-ball. Magistrale reprise de la balle remise dans le camp adverse. En deux phrases, Saïd Bouteflika a démenti 15 années (depuis la première élection de son frère) de médisances, de rumeurs, d'intox et de basses manoeuvres contre lui. On en rit c'est vrai mais ce n'est pas exagéré de dire qu'il ne manque plus que l'accusation qu'il soit derrière la fièvre aphteuse qui touche actuellement les vaches ou celui qui a provoqué le trou dans la couche d'ozone. Plus sérieusement, il ne reste plus qu'à attendre la remise en jeu de la balle par ceux qui sont mis au défi. Et qui ont été pris à leur propre jeu!
Que cache enfin cette attaque insidieuse contre Saïd Bouteflika? La flèche décochée par ses détracteurs viserait beaucoup plus le Président Bouteflika, de l'avis de nombreux observateurs.
Du coup, c'est la stabilité politique de l'Algérie qui est mise en jeu. Inacceptable!


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