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«La musique arabe m'intéresse fortement»
STEPHAN ATHANAS ET LE CONTEMP ARABIC
Publié dans L'Expression le 21 - 07 - 2004

Les senteurs de l'Orient sont ici épanouies en connivence avec l'air bleu du jazz...Un parfum de mélodie enivrant.
Le Contemp Arabic Ensemble de Stephan Athanas existe depuis 1996. Il est composé de musiciens suisses, tunisiens et français. Depuis 1998, Samiha Ben Saïd, musicologue et musicienne, chante dans le groupe. Elle en est le rossignol à la voix d'or. Ces musiciens mêlent, interprètent et confrontent la musique arabe, le jazz et des influences de la musique moderne. Le groupe avait subjugué le public lors du dernier jazz festival de Tabarka, en interprétant des standards de la musique arabe, principalement tunisienne du jazz ainsi que des adaptations de la musique arabe classique du type Nouba Hsin et de la musique irakienne... de l'originalité mêlée à de la générosité d'autant que les musiciens sont des artistes fort sympathiques comme on devrait en rencontrer plus souvent...
L'Expression: Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs?
Stephan Athanas : Je m'appelle Stephan Athanas, je suis d'origine grècque, turque, anglaise et suisse...
Pourriez-vous nous parler de votre groupe, le Contemp Arabic Ensemble?
En 1997, j'ai passé six mois au Caire. J'avais une bourse. C'est là où j'ai étudié la musique arabe. J'ai joué avec des musiciens, notamment avec Fateh Salama du groupe Charquia assez connu en Egypte. Là, j'ai commencé à m'intéresser fortement à la musique arabe. Après quelques mois, je me suis mis à écrire des morceaux qui pourraient mêler la musique arabe au jazz.
Cela n'a pas été difficile au départ? N'avez-vous pas trouvé quelques difficultés à accorder ces deux musiques si différentes justement sur le plan harmonique?
Oui. C'était difficile, j'ai fait des essais, des sessions. J'ai tenté quelques expériences avec des musiciens avec des improvisations. Finalement, j'ai écrit des morceaux et nous avons présenté un premier concert au Caire. A partir de là, j'ai voulu absolument avoir cette musique et ces musiciens en Suisse. Un an après, ça a marché. J'ai été pendant six mois à Paris où j'ai rencontré Samiha Ben Saïd. Elle travaillait sur sa thèse qui portait sur la musique irakienne. On a fait connaissance et nous avons enregistré ensemble. Puis, j'ai pensé à l'intégrer dans mon groupe.
Peut-on en savoir plus sur Samiha Ben Saïd?
C'est une Tunisienne. Elle a étudié la musicologie. Elle a préparé son doctorat à la Sorbonne. Entre-temps, on continuait de travailler musicalement ensemble. Au début, elle était quanoniste dans notre groupe. On faisait seulement de la musique instrumentale. Quand je conduisais le bus, je me rappelle qu'elle chantait toujours à côté de moi. J'ai remarqué qu'elle chantait très bien. Alors, j'ai pensé écrire une musique qui puisse intégrer ses chansons et ses mélodies, composer des choses autour et dedans...Ce sont les morceaux qu'on joue aujourd'hui...
Qu'en est-il du choix de la nouba?
En 2000, nous avions reconstitué toute la nouba Hsin avec tous ses mouvements. Pour nous, les Européens, c'était une bonne étude sur la musique arabe, de savoir jouer toutes ces gammes, les mélodies. On a appris tout cela. On les a jouées comme des morceaux de jazz. Il y avait des improvisations sur les harmonies mais aussi sur les «makam». Aujourd'hui on va plus loin. On mêle les influences, on prend peut-être une chanson et je fais des compositions autour.
Finalement, que vous a apporté la musique arabe?
Nous avons enregistré notre premier album au Caire. Cela s'appelait Welcome to Egypte, qui était plus proche du jazz. Le deuxième album s'est fait avec Samiha Ben Saïd autour de la nouba Hsin-jazz. Le troisième qu'on a sorti, qui est le CD actuel, est intitulé Malûf, Malfuf and Groove. Ces disques sont disponibles sur simple commande au www.discplus.ch.


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