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Justice chérie et couvée
Publié dans L'Expression le 03 - 02 - 2015

Il y a des magistrats qui vous donnent envie de revenir vivre de merveilleux moments...
C'est à travers des audiences sereines avec des magistrats sereins que nous nous faisons une idée autour de l'avancée inexorable de la réforme née en 2000, mais qui a connu des tentatives «d'avortement» heureusement ratées, grâce à la persévérance de Tayeb Louh, le ministre de la Justice. Il y a des procès que nous ne cesserons jamais de rapporter, tant cette sacrée opportunité des poursuites est mise à rude épreuve et souvent décriée à cause de nombreux vices de forme.
En fait, les vices de forme prennent naissance à la base... comme depuis longtemps, l'article 290 du Code de procédure pénale est ignoré. Depuis le temps que nous fréquentons les salles d'audience, nous n'avons jamais vu un président et un procureur dans la gêne que lors du traitement d'une affaire où l'inculpé M.B.,dont le visage porte encore les stigmates de l'acné, a été incarcéré à la prison d'El Harrach pour avoir déplacé un bus alors qu'il n'était pas détenteur de la catégorie «E» sur son permis de conduire! Un comble, voire scandaleux! Conduire un bus, peut être la cause d'un drame. C'est quoi comme comportement? Les gendarmes lisent hebdomadairement des listes macabres...
«Une infraction» a presque crié la juge chargée beaucoup plus à faire le ménage et attention à des bombes à retardement qu'à chercher à aller vite, d'où ces longues audiences de veille, parfois jusqu'après le lever du jour dans certaines juridictions, il n'y a pas si longtemps durant la période où le baudet enfourchait son propriétaire.
Une ère probablement révolue sauf si... «L'application de la loi» dira ce modèle de parquetière, dont les traits du visage trahissent le fait qu'elle était visiblement gênée par les propos de la présidente de la section pénale qui a dû penser que ce gamin ne méritait pas la prison, au vu des faits qui lui sont reprochés et qu'une amende aurait été largement suffisante. Oui, mais entre penser et passer à l'acte, il faut une sacrée dose de courage que Naïma Dahmani possède en toute circonstance...
Auparavant, les parents et amis de l'inculpé criaient leur colère en dénonçant l'injustice et le mépris (hogra) de «l'Etat» pour avoir fait goûter la prison à un gamin dont le seul tort est de ne pas avoir la catégorie et non le permis.
L'Etat! Daoula! Le pauvre Etat qui veille sur la nation, le peuple, les pauvres? Sarah Tabarout, la belle représentante du ministère public, est vigilante.
Un monsieur bon chic, bon genre, sans doute un avocat, s'approcha d'eux et pour les calmer leur dit que ce n'est pas l'Etat qui incarcère mais le parquet qui, dans son excès de zèle, emprisonne à tout-va et que bien au contraire un bouclier, représenté par le bâtonnat, ne cesse de dénoncer ces magistrats qui incarcèrent à tour de bras, histoire de gonfler les statistiques, ces maudites statistiques qui ne font pas honneur à la robe noire. Loin s'en faut.
Plus les statistiques gonflent et plus incisive est la haine du justiciable qui monte. Attention! Un pays sans justice ne peut que tomber à la première agression extérieure malgré la présence de nos héroïques enfants de l'ANP. Oui, notre armée a besoin d'une justice puissante. Ce sera le bouclier contre les haineux qui nous jalousent sur tous les plans.
Franchement, ce jeudi d'hiver, du baume avait envahi les coeurs de ceux qui aiment la justice et donc rassurer les fans de la réforme.
Ayed, G., ce papa blessé à mort ne cesse de crier à l'impunité de certains magistrats coupables de déni de justice impardonnable. Il cite souvent ce fameux article qui veut que ces indélicats soient punis.
Ce qui, plus tard dans la soirée, lors du verdict, la présidente comme pour s'excuser du mal qu'on venait de lui faire subir et dont la voix presque étranglée par l'émotion et la compassion, lui octroya une amende salée en lui lançant: «Demain, tu seras libre!» sur un ton paternaliste et ce, sous les youyous et les acclamations. Le père, digne, se leva et souhaita longue vie au président Bouteflika et à la juge.
La salle, comme un seul homme, a scandé le nom de notre cher président, pour toute réponse aux ingrats, ceux-là mêmes qui ne voient que le noir.
Une justice humaine telle qu'on voudrait voir et revoir venait d'être étalée, cela fait plaisir à vivre, car nous adorons cette justice.
Une chose est sûre, c'est que les justiciables regretteront pour longtemps les bons juges de Chéraga. Mais l'arrivée du «Youssef» va combler ce vide. Et pour le moment, le Youssef s'appelle... Sarah Tabarout et en face Naïma Dahmani, cette merveilleuse magistrate, formée et qui continue à se former.
Mille bravos, présidents qui égayez nos audiences assez souvent ternes, tristes, grises, moches...


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