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Le Maroc «avoue» son échec
DANS UN MEMORANDUM ADRESSE À L'ONU
Publié dans L'Expression le 28 - 09 - 2004

Nouveau revirement du royaume chérifien en ce qui concerne le Sahara occidental.
Après avoir soutenu durant des années que le règlement du conflit est exclusivement du ressort de l'Algérie et du Maroc, voilà que Sa Majesté le roi Mohammed VI adresse une «missive» à l'ONU pour dénoncer ce qu'il appelle «l'implication directe d'Alger dans le conflit du Sahara occidental».
L'Algérie a beau expliquer à son voisin marocain, par le biais notamment du ministre des Affaires étrangères, M.Abdelaziz Belkhadem, que le conflit du Sahara occidental relève de la responsabilité de l'ONU, Rabat n'en démord pas et revient à chaque fois à la charge en accusant Alger d'être derrière le Front Polisario. Pourtant, le président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, a été très clair là-dessus lors de son discours à l'ONU à l'occasion de la dernière assemblée des Nations unies.
«L'ONU a, depuis longtemps, clairement établi que le Sahara occidental était un territoire non autonome relevant de la résolution 1514. Le plan de paix unanimement accepté par le Conseil de sécurité prévoit un cadre de règlement juste et définitif à travers le libre exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l'autodétermination». La mise au point du chef de l'Etat face aux élucubrations cycliques du roi du Maroc était on ne peut plus claire.
Moins d'une semaine après la déclaration du président Bouteflika, le Maroc récidive. Dans un «mémorandum» adressé à l'ONU et rendu public, dimanche à Rabat, Mohammed VI élargit davantage le fossé entre les deux voisins affirmant dans le document transmis à Kofi Annan que «l'implication de l'Algérie dans la question du Sahara a pris des formes multiples et variées allant de l'engagement militaire aux manquements au droit international humanitaire en passant par l'appui financier et logistique et la mobilisation et l'encadrement diplomatiques». D'après ce rapport adressé au secrétaire général de l'ONU, daté du 24 septembre et largement diffusé par l'agence marocaine de presse MAP, «le Front Polisario est une invention de l'Algérie qui exerce sur ce mouvement armé une tutelle revendiquant l'indépendance du Sahara occidental». Encore une fois, Mohammed VI n'a pas raté l'occasion de jeter l'anathème sur l'Algérie qui pourtant n'a de cesse d'appeler depuis 1974 son voisin de l'Ouest d'appliquer les résolutions de l'ONU et de juste se conformer aux accords passés avec la communauté internationale, notamment celui de Houston en 1990. Pourtant, lors de la visite du représentant spécial de Kofi Annan, Alvaro de Soto au Maroc, après la spectaculaire démission de James Baker, le souverain marocain, le roi Mohammed VI, a pour la première fois laissé entendre en filigrane que la question du Sahara n'est pas «interne» au royaume, suggérant ainsi un règlement du conflit dans le cadre des Nations unies. Il ne fut pourtant rien, le Maroc s'acharne contre l'Algérie puisque le mémorandum n'est ni plus ni moins qu'un véritable réquisitoire dressé contre notre pays. «L'Algérie s'est attachée depuis 1973 à contrarier systématiquement le parachèvement de l'intégrité territoriale du royaume. Et comme le ridicule ne tue pas, les rédacteurs du document adressé à M. Annan, se sont même permis des leçons d'histoire qui attestent que le Sahara fait partie intégrante du royaume depuis des temps immémoriaux».
Ainsi, d'après le long exposé de Rabat, le «statut du Maroc vis-à-vis du Sahara occidental n'est pas celui d'un Etat étranger ou d'une puissance occupante. C'est juste une récupération de l'ensemble de son territoire national après le recouvrement de son indépendance en 1956». Il est clair, maintenant, que le Maroc continuera à narguer la communauté internationale.
Ses positions versatiles au sujet du Sahara occidental ne risquent pas de changer malgré les pressions internationales et la reconnaissance du Front Polisario par presque toute la planète.
Mohammed VI devrait doublement réfléchir et revoir sa «stratégie» qui consiste jusqu'ici à dire une chose et faire son contraire.
Le royaume devrait plutôt s'occuper des graves problèmes économiques que traverse le Maroc, au lieu d'orchestrer systématiquement des campagnes de dénigrement et de calomnies contre son voisin Alger. Car, peut-on rester indéfiniment en marge de la communauté internationale à l'ère de la mondialisation?
En se conformant enfin aux résolutions de l'ONU s'agissant du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui, le roi ne sera que plus respecté par toutes les nations, en mettant ainsi fin à un conflit qui n'a que trop duré.


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