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Le nouveau visage de la criminalité
LES PROBLÈMES FAMILIAUX SE RÈGLENT AU COUTEAU ET À LA HACHE
Publié dans L'Expression le 22 - 07 - 2015

Il n'y a pas un jour où la presse nationale n'évoque pas un crime, un viol ou dans le meilleur des cas, une violence
La violence dans le milieu familial prend de plus en plus d'ampleur, les parricides sont devenus monnaie courante. Et le pire, c'est que cela se passe le plus souvent sous omerta...
La famille est-elle devenue le milieu de tous les dangers? En tout cas une chose est sûre, la violence en milieu familial prend de plus en plus d'ampleur. Il n'y a pas un jour où la presse nationale n'évoque pas un crime, un viol ou dans le meilleur des cas une violence dont les acteurs sont les membres de la même famille, au point où l'on risque bientôt d'y consacrer des rubriques entières... Elle met même de côté les autres types de violence. On cite l'exemple de ce quadragénaire qui a tué son père à Bab Ezzouar (banlieue est d'Alger) en lui assénant plusieurs coups de couteau avant de le jeter par les escaliers où il l'a laissé gisant dans son propre sang.
Le drame s'est produit après un conflit entre la belle-fille et le père victime. Une simple dispute qui s'est transformée en drame familial où le tueur a perdu toute son humanité même avec son propre père qui l'a élevé et mis au monde! Choquant! Mais ce parricide sorti tout droit d'un film hollywoodien n'est pas un cas isolé, comme c'etait le cas avant où l'on apprenait pareil crime une fois de temps en temps. Pis encore, le mois sacré du Ramadhan, censé être celui du rapprochement familial, a vu la violence familiale exploser.
Plusieurs parricides ont été signalés à travers les quatre coins du pays durant ce Ramadhan. On commence par l'est du pays, plus précisément à Guelma où un jeune homme a tué son père âgé de 77 ans avec une arme blanche suite à une petite altercation. Toujours dans l'est, la wilaya de Skikda a été secouée par un parricide. Un homme de 29 ans a assassiné son père âgé de 61 ans avec une hache, avant d'être maîtrisé par ses frères. A Tizi Ouzou, ce n'est pas avec une hache qu'un homme a achevé son frère, mais avec un fusil de chasse. A El Tarf, un jeune homme a trouvé la mort, tué par son frère. Malheureusement, cette violence familiale n'est pas l'apanage des hommes. Des femmes ont elles aussi été les auteures de ce genre de crime odieux pendant le Ramadhan. Sans aucun scrupule, plusieurs d'entre elles se sont attaquées à la prunelle de leurs yeux, à savoir les enfants. A Guelma par exemple, une femme âgée de 43 ans, sujette à des troubles psychiques, a asséné des coups de couteau à son fils âgé de 19 ans, lui occasionnant des blessures mortelles au cou, à l'intérieur de sa demeure, dans la commune de Hammam-Debagh. A Aïn Defla, une femme a planté un couteau dans la gorge de son fils âgé de 7 ans! A Alger, une autre femme a tenté de mettre fin à la vie de son bébé de deux ans en l'étouffant! Terrifiant! Le jour de l'Aïd, c'est la wilaya de Mila qui a été secouée par le meurtre d'une femme dans son propre domicile par l'épouse de son ex-mari. C'est suite à un différend familial que la mise en cause, âgée de 51 ans, a asséné des coups de couteau à la victime (58 ans), à l'intérieur de la demeure conjugale au centre-ville d'Ouled Khelouf.
Quelques jours avant le Ramadhan, à Béjaïa un homme de 48 ans a sauvagement tué sa propre femme et ses deux fillettes âgées respectivement de 8 ans et de 7 mois. Le drame s'est produit au petit matin, au moyen d'un couteau de cuisine, il égorge sa femme puis sa fillette et termine son acte abominable par le bébé de 7 mois. Son autre fils âgé de 10 ans n'a dû son salut qu'à la fuite.
Le meurtrier quitte son domicile et alerte, lui-même, les villageois. «J'ai tué ma famille», s'écriera-t-il à plusieurs reprises dans le silence matinal. Ça fait froid dans le dos, mais ces exemples ne sont qu'une goutte dans l'océan de la violence familiale. Cette dernière est devenue monnaie courante, et on recense souvent que les cas finissent par un meurtre. Le reste, tel que les viols et la brutalité corporelle, passe sous omerta pour le «bien de la famille»...
On cite la violence contre les femmes en 2014, dont les chiffres officiels révèlent que 70% des cas ont eu lieu en milieu familial. Et ces chiffres ne sont que la partie visible de l'iceberg puisque beaucoup de femmes hésitent encore avant de dénoncer ces violences qui viennent d'un proche.
C'est plus facile de dénoncer un étranger, qu'un père, un frère, une mère, une soeur ou un cousin.
Le danger est maintenant même dans le cocon familial...


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