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Objectif: comment en finir avec l'EI
LES OCCIDENTAUX VEULENT AGIR VITE EN LIBYE
Publié dans L'Expression le 07 - 01 - 2016


Daesh a besoin de l'argent du pétrole
L'EI, qui compte environ 3000 combattants en Libye a déclenché lundi une offensive depuis son fief de Syrte sur le «Croissant pétrolier» du nord du pays.
Les Occidentaux sont convaincus qu'il faut agir vite en Libye contre la menace croissante du groupe Etat islamique, mais que faire, entre un simple soutien militaire à un gouvernement d'union - qui reste à former à Tripoli -, des bombardements, et une intervention au sol?
L'EI «inquiète de plus en plus» les pays de l'Otan, «donc il est possible» qu'ils interviennent en Libye, note Malcolm Chalmers, directeur adjoint du centre de réflexion RUSI, à Londres. «La question est: quelle intervention, de quelle nature, de quelle ampleur? Cela dépendra beaucoup de l'évolution de la menace, d'ici un mois».
L'EI, qui compte environ 3000 combattants en Libye a déclenché lundi une offensive depuis son fief de Syrte sur le «Croissant pétrolier» du nord du pays. Les Occidentaux redoutent qu'il s'enrichisse sur les hydrocarbures, déstabilise l'Afrique sur le flanc sud, et exporte des jihadistes vers l'Europe, via les migrants à travers la Méditerranée.
Une opération occidentale «prendra vraisemblablement la forme de bombardements aériens», et non d'une intervention terrestre, estime-t-on dans les milieux diplomatiques français. «Mais dans les deux cas, c'est une mauvaise idée. Au plan militaire, ce ne sera pas décisif». «Sans solution politique», une telle intervention «condamnerait le pays à l'instabilité pour au moins une décennie, avec un gouvernement qui apparaîtrait comme un pantin de l'Occident».
L'une des questions clé est en effet la réaction des groupes armés locaux. En 2011, dans l'euphorie de l'intervention contre Mouammar El Gueddafi menée par Paris et Londres, l'accueil des Libyens avait paru chaleureux. En 2016, la donne a changé, avec la montée du sentiment nationaliste dans ces groupes armés et l'influence croissante des islamistes.
Ex-puissance coloniale avec d'importants intérêts économiques en Libye, l'Italie répète qu'elle est disposée à prendre la tête d'une force internationale dans ce pays, si un gouvernement d'union le demande. Mais le président de la commission Défense du Sénat, Nicola Latorre, exclut «toute éventualité d'une intervention militaire pour faire la guerre».
«Ce serait une erreur fatale d'offrir à Daech (acronyme en arabe de l'Etat islamique) l'argument d'une invasion occidentale de la Libye». Il s'agit plutôt de garantir la sécurité du nouveau gouvernement, et de former l'armée.
Le ministre britannique de la Défense Michael Fallon a quant à lui annoncé que 1000 membres des forces spéciales britanniques pourraient se joindre à un contingent d'environ 6000 soldats européens et américains, pour contrer l'EI en Libye.
Une déclaration faite après l'annonce d'un accord interlibyen signé sous l'égide de l'ONU le 17 décembre. Le document, approuvé par seulement une partie des deux Parlements libyens rivaux, l'un basé à Tobrouk (est), l'autre à Tripoli, prévoit la formation d'un gouvernement d'union nationale, pour mettre fin à la confusion politique et militaire du pays.
Cet exécutif demanderait immédiatement une aide contre l'EI aux Occidentaux, selon le scénario de ces derniers.
Des commandos américains, britanniques sont déjà sur place, pour, selon un responsable américain, «évaluer la situation sécuritaire». Les Américains ont éliminé à la mi-novembre, par un bombardement, l'Irakien Abou Nabil, haut responsable de l'EI en Libye. Mais ils n'évoquent pas d'opération d'envergure au sol.
«Nous sommes résolus à fournir au gouvernement d'union son plein soutien politique et une aide technique, économique, sécuritaire et antiterroriste», a fait valoir en décembre Washington.»L'idée est de mettre sur pied une force internationale sous mandat de l'ONU», explique-t-on à Paris. La France a commencé à se constituer «une petite bibliothèque» par des vols de reconnaissance sur les positions de l'EI, qui prend «des villages, vers le Tchad» et «commence à s'installer à la frontière tunisienne, des deux côtés», explique un responsable français de la Défense sous couvert d'anonymat. Elle peut aider à «assurer la sécurité» du futur gouvernement d'union et à contrôler les flux de migrants.
Mais avec 3500 hommes mobilisés contre les jihadistes dans le Sahel (Opération Barkhane), 900 au Centrafrique et 10.000 pour prévenir des attentats en France (opération Sentinelle), l'armée française est déjà «sur-employée», note un observateur. Dans ce contexte, «elle ne peut que demander de l'aide pour renforcer Barkhane», qui contribuera à contenir l'EI par le sud, explique-t-il.


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