Le Panama compte renforcer ses contrôles sur les cabinets d'avocats qui opèrent dans le pays, au coeur du scandale des "Panama Papers", afin d'éviter le blanchiment d'argent et l'évasion fiscale, a-t-il annoncé jeudi. "Après les publications (des documents à l'origine du scandale), nous allons mettre en place une supervision spéciale et ce travail s'ajoute à celui que nous avions déjà réalisé dans le secteur des (cabinets) d'avocats", a déclaré lors d'une conférence de presse Carlamara Sanchez, la responsable de l'Intendance de supervision des sujets non-financiers. Créée en 2015 par le gouvernement panaméen, cet organisme public supervise différentes activités économiques, des casinos aux maisons de change, en passant par les entreprises immobilières, les bijouteries ou les notaires, afin d'éviter le blanchiment d'argent et l'évasion fiscale.