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Un débat sur fond de tension
EXAMEN DU PROJET DE LOI SUR LE REGIME ELECTORAL
Publié dans L'Expression le 26 - 06 - 2016

Estimant que ce projet menace sérieusement leur existence sur la scène politique, les partis sont déterminés à aller jusqu'au bout pour exiger son amendement.
Elle s'annonce chaude. La plénière d'aujourd'hui risque de connaître une ambiance houleuse. Le projet de loi portant sur le régime électoral, qui sera soumis au débat, ne passera pas sans incidents. L'opposition qui conteste vivement ce projet promet une réaction violente. Celle-ci compte opérer une démonstration de force pour faire barrage au projet qui, selon elle, menace le multipartisme. Des partis issus de l'opposition se sont constitués en un front commun pour bloquer ce projet.
Les députés de l'Alliance pour l'Algérie verte (msp-ennahda-islah), du Parti des travailleurs, d'El Adala, du FFS et d'El Karama ont multiplié les concertations ces derniers jours pour discuter des actions à entreprendre. Estimant que ce projet menace sérieusement leur existence sur la scène politique, les partis sont déterminés à aller jusqu'au bout pour exiger son amendement. «Nous sommes toujours en discussions avec les autres partis et on décidera aujourd'hui de ce qu'il y a lieu de faire», a affirmé Naâmane Laouer de l'Alliance de l'Algérie verte.
Contacté par nos soins, ce dernier ne dissimule par que l'opposition va rejeter en bloc ce projet de loi. Une réunion est prévue d'ailleurs ce matin avant le début de la plénière. L'opposition estime que le nouveau régime est conçu de manière à leur compliquer davantage les choses dans l'exercice de la politique. «Ce projet est venu pour mettre fin au multipartisme et les acquis démocratiques», a soutenu Ramdan Taâzibt du Parti des travailleurs. «C'est le retour à l'époque du parti unique», a déclaré pour sa part Lakhdar Benkhelaf du parti El-Adala qui accuse le pouvoir de vouloir se venger de l'opposition. «Le pouvoir veut resserrer l'étau sur l'opposition», avait-il dit. «Ces projets de lois sont en contradiction avec les dispositions de la nouvelle Constitution qui garantissent un rôle plus important à l'opposition dans la vie politique», a déploré de son coté Filali Ghouini d'El-Islah. Les articles 73 et 94 sont à l'origine de cette ébullition. Ces dits articles durcissent les conditions de participation aux élections locales et législatives en exigeant pour le parti d'avoir obtenu un minimum de 4% de suffrages exprimés lors des dernières élections. Ce qui est impossible pour la plupart des partis politiques. À défaut, le parti doit justifier de 10 élus au niveau local ou de 50 signatures pour chaque siège au niveau de sa circonscription électorale pour les locales et de 250 signatures pour chaque siège pour les législatives. Ainsi, les partis qui ont boycotté les élections de 2012 ou n'ont pas obtenu le minima exigé doivent trouver dès maintenant comment obtenir les signatures. Mardi dernier lors de l'examen du projet au sein de la commission juridique, les députés de l'opposition ont été interdits de prendre la parole pour exprimer leur rejet de ce nouveau code. Les représentants des différents partis issus de l'opposition ont fini par se retirer de la commission. Le député Youcef Khebaba nous a confié que «le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a reconnu en personne que ce projet vise à assainir la classe politique des partis du cartable qui font le business avec les listes électorales». «Je ne comprends pas pourquoi ils ont octroyé des agréments à des partis puis ils décident de les dissoudre», s'est interrogé notre interlocuteur qui estime que la démarche du pouvoir n'est pas claire. En tout cas, le vote du projet qui interviendra jeudi 30 juin promet un scénario sans précédent. «Nous allons refaire le scénario de la loi de finances 2016 pour informer l'opinion publique sur les manoeuvres malhonnêtes du pouvoir qui veut exclure l'opposition du champ politique», a fait savoir M.Khebaba. A l'instar des partis qui siègent à l'APN, de nombreux nouveaux partis ont contesté le nouveau régime électoral. Quatorze partis agréés, il y a à peine deux ans, ont rendu public un communiqué dans lequel ils revendiquent la révision du Code électoral notamment les articles 73 et 94. Ces partis menacent même d'organiser un sit-in devant l'APN pour faire entendre leur revendication.


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