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Les robots avancent, l'homme s'efface
Publié dans L'Expression le 04 - 08 - 2016

Un monde sans travail est-ce possible? Oui disent les uns. Comment vivra-t-on sans travail? Le débat est en cours dans les universités et institutions des plus grands pays...
Nouvelle ère. Deux ou trois petits exemples qu'on peut voir chez nous. La Sonelgaz est en train de s'équiper de compteurs intelligents. C'est-à-dire que le releveur ne passera plus chez nous. Dans l'élevage, l'homme ne traite plus les vaches. C'est un robot qui l'a remplacé. Dans l'industrie, les lignes de production sont de plus en plus automatisées. Dans les ménages, la femme ne pétrit plus la pâte, ne lave plus le linge, ni la vaisselle. Il s'agit plus de mécanisation que de robotique. La différence se trouve entre les gestes programmés et répétitifs et l'intelligence artificielle qui permet au robot d'effectuer des tâches plus complexes. Certains pays comme le Japon, la Corée du Sud, les Etats-Unis et un peu moins l'Allemagne sont déjà très avancés dans la robotisation industrielle. A terme le monde entier sera confronté à cette nouvelle équation qui touche directement le travail humain. Le débat bat son plein en Occident. Les uns alertent sur les emplois qui seront supprimés et confiés aux robots. D'autres, moins convaincants, assurent du contraire. Sans entrer dans ce débat d'experts, l'observation suffit pour se faire sa propre idée sur la révolution qui s'annonce et ses effets sur la vie quotidienne des populations. Actuellement, les voitures que nous importons sont de plus en plus équipées en matériel informatique. Une porte mal fermée est ainsi vite signalée par une voix venue de nulle part. Une marche arrière est plus facile à effectuer grâce à la caméra embarquée et au signal sonore qui se déclenche à une certaine distance de l'obstacle. On observe également chez nos voisins d'Europe que les chauffeurs de taxi ne sont plus astreints à connaître les rues depuis qu'ils sont équipés du GPS (système de géolocalisation relié aux satellites). Cette profession voit d'un mauvais oeil les essais en cours de la voiture sans pilote. Mercedes a commercialisé cette année, une voiture (la classe E) capable d'avancer seule dans une file à vitesse réduite. Pour les avions sans pilote c'est déjà réglé avec les drones. Mais revenons à la robotisation industrielle qui avance à grands pas. Si elle est déjà effective dans les pays cités plus haut, elle n'est, pour l'heure, que partielle. Les scientifiques pensent que d'ici 20 ou 30 ans, la production industrielle sera entièrement robotisée. Ils y voient plus de gain de productivité. Ils poussent jusqu'à rappeler que ces industries pourront fonctionner dans le noir. Frais d'énergie en moins. Chez nous, il faudra certainement un peu plus de temps pour voir ce progrès nous atteindre. Disons, dans une moitié de siècle. Raison de plus de nous y préparer calmement. Et de recenser les secteurs prioritaires. Comme les exportations hors hydrocarbures. Il faudra être concurrentiel en termes de productivité pour se faire une place sur les marchés internationaux. Nous avons le temps également pour repenser notre modèle d'éducation. Nous aurons besoin plus d'ingénieurs que de poètes. Il faudra peut-être réduire les filières littéraires et renforcer celles des mathématiques, de l'informatique, des sciences, notamment de la terre et des énergies renouvelables, etc. Il ne s'agit pas de probabilités, mais de certitudes. La seule question est de savoir avec plus de précision, quand le problème se posera? La réflexion autour de cette problématique se pose, certes, à toute l'humanité, mais il n'est pas interdit d'y penser, nous aussi, et de bien nous préparer. La robotisation couplée à l'intelligence artificielle est appelée à modifier l'existence même de l'être humain. Si aujourd'hui, il est clair pour tout le monde que l'homme tire ses ressources de son travail, d'où les puisera-t-il si le travail passe au robot? Des chercheurs de l'université d'Oxford ont estimé récemment que dans les «deux prochaines décennies, 47% des emplois d'aujourd'hui pourraient être automatisés». Et ils ajoutent qu'aucun pays n'est prêt pour ce bouleversement. Le Sénat français s'est penché sur la question qui a fait l'objet d'un rapport sur lequel on peut lire en substance: «Le risque d'une destruction des emplois liée à l'essor de la robotique constitue une menace potentielle qui agite en profondeur, depuis quelque temps, la société américaine et pourrait se propager rapidement dans notre pays. On y évoque les prophéties sombres de nombreux économistes qui tablent qui sur la disparition de l'ensemble des emplois humains d'ici à 2045, qui sur le remplacement de la moitié des emplois américains par des robots à l'horizon de vingt ans». On le voit bien, les constats ne manquent pas, mais aucune solution n'est avancée. Sur ce plan, personne n'est en avance sur personne. C'est le moment pour nous d'y réfléchir et cerner une approche prospective. Sans attendre le copier-coller!
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