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670 Personnes hospitalisées à Blida
VICTIMES D'UNE INTOXICATION AUX PRODUITS LAITIERS
Publié dans L'Expression le 14 - 08 - 2016


Cortège d'ambulances à la commune de Guerrouaou
Selon le bilan du ministère de la Santé 1100 cas d'intoxication ont été enregistrés entre le 1er janvier et le 31 mai 2016.
Le bilan est lourd, plus de 700 cas d'intoxication alimentaire ont été enregistrés dans la wilaya de Blida suite à la consommation de petit-lait provenant d'une crémerie de la commune de Guerrouaou à 6 km du centre-ville de la wilaya de Blida. En effet, depuis la matinée, d'avant-hier, les services des urgences de l'hôpital de Blida et Ouled Yaïch ont été pris d'assaut par des centaines de personnes. Ces établissements ont été en état d'alerte depuis la matinée pour recevoir les cas d'intoxication dont le nombre est très important selon les services de la Protection civile, qui affirme dans un communiqué que la majorité des victimes a rejoint ses foyers saine et sauve. Pour rappel, depuis le début de la saison estivale, des campagnes de sensibilisation au profit des consommateurs ont été menées par le ministère du Commerce et de la Santé dans le cadre de la lutte contre l'intoxication en renforçant le contrôle et incitant la société civile à épauler cet effort contre le commerce sauvage, mais en vain, le mal continue de sévir.
Depuis le début de l'année, de nombreux foyers d'intoxication alimentaire ont été identifiés. Selon le bilan du ministère de la Santé 1100 cas d'intoxication ont été enregistrés entre le 1er janvier et le 31 mai 2016, un bilan qui est alourdi par le nombre de cas enregistré ces derniers temps qui pourrait atteindre les 1500 cas jusqu'à aujourd'hui. La question qui se pose et s'impose est comment endiguer le flot? A présent, en dépit des interventions des services de contrôle du ministère du Commerce et les services d'hygiène, le problème du non-respect des règles d'hygiène et de la chaîne de froid notamment pour le lait, ses dérivés, les boissons gazeuses, la viande et les pâtisseries, demeure d'actualité. Il suffit de faire un tour dans les quartiers ou dans les plages pour constater de près la gravité de la situation, des produits sont vendus dans les rues, sans aucun contrôle des services de la santé ni ceux du commerce, mais aussi la négligence des consommateurs qui ne prêtent pas attention aux orientations des spécialistes concernant la gravité et la dangerosité des produits achetés dans les rues. Sinon, comment explique-t-on le nombre important de cas d'intoxication qui prend de l'ampleur chaque année. il faut noter que le ministère de la Santé a déjà appelé à une vigilance plus accrue durant cette période estivale où la chaleur est propice à la prolifération bactérienne. De son côté, le ministère du Commerce évoque le cadre législatif et organisationnel mis en place par le ministère pour faire face à ce phénomène qui influe négativement sur la santé du citoyen, soulignant les textes relatifs aux conditions d'hygiène, de stockage et de vente des denrées alimentaires, dont la loi relative à la protection du consommateur et à la répression des fraudes. Il faut souligner que les intoxications alimentaires sont enregistrées, notamment en été en raison d'une mauvaise conservation des viandes rouges et blanches.
Le manque d'hygiène figure parmi les plus importants facteurs qui causent les intoxications alimentaires, et un autre phénomène celui de l'absence du contrôle dans les salles des fêtes, qui «constituent des espaces familiaux fermés» affirme un cadre du ministère du Commerce. Certes, les services du contrôle du ministère du Commerce ne peuvent intervenir dans ces espaces, mais qu'en est-il de leur intervention dans les espaces publics où les vendeurs proposent plusieurs marchandises exposées au soleil sur les trottoirs. Enfin, il n'y a pas que les ministères du Commerce et de la Santé qui sont responsables de cette situation, il y a aussi le consommateur qui devrait être le premier à penser à la préservation de sa propre santé.
Toujours la même rengaine
Le problème des intoxications alimentaires est une rengaine estivale que les Algériens subissent depuis plus de 50 ans. Chaque été, c'est quasiment le même scénario. La quiétude estivale du pays est secouée par de grands scandales d'intoxication collective. Il n'est pas besoin d'en énumérer les cas, puisqu'au hasard et dans la quasi-totalité des wilayas, on enregistre des fêtes de mariages gâchées par un germe inopportunément glissé dans la nourriture. Sinon, c'est un pâtissier qui provoque des nausées et des vomissements à tout le quartier. Si ces épisodes ne s'arrêtent qu'à de petits bobos sans importance, les Algériens auraient pu s'en accommoder. Mais le drame, ce sont ces morts par dizaines que provoquent ces intoxications annuellement. Pourtant, il est si simple d'éviter ce genre d'accidents. Mais il semble, à voir le phénomène persister, que beaucoup de commerçants et de citoyens ne l'entendent pas de la même oreille. Face à ce problème de santé publique, les citoyens doivent redoubler de vigilance et les autorités infliger des sanctions exemplaires à ceux qui se rendent coupables de pareilles négligences.


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