L'équipe sétifienne dispose d'un effectif de joueurs formés chez elle. Si l'on se penche sur le dossier de la formation des jeunes au sein de l'Entente de Sétif, le club phare des Hauts-Plateaux, on peut établir un constat qui fait l'unanimité : les performances actuelles des clubs ne sont, en vérité, que le résultat logique d'un travail sérieux et planifié, entrepris, durant une longue période, par des hommes qui se sont attelés à cette tâche, chacun à sa manière, mais pour un seul et unique objectif, le renouvellement de l'effectif de l'équipe fanion. Du cheikh Ali Layas, le fondateur de l'ESS, à Boualem Senoussaoui, en passant par Tribèche, Cheniti, Benzine, Belattar, Saâdi et Safih, c'est grâce à tous ces hommes, à travers plusieurs générations de footballeurs sétifiens, que l'Entente de Sétif, en mettant sur pied une école de formation de football, est parvenue à solutionner, en grande partie, le problème posé par le recrutement, parfois massif, de joueurs venus de l'extérieur. Mieux encore, cette école sert de véritable réservoir à d'autres grands clubs du pays. Le secret des différentes métamorphoses de l'Entente demeure la réussite totale d'une politique de formation qui a permis d'assurer une relève permanente. Cette politique porte, aujourd'hui, ses fruits de façon régulière. L'examen de la composante actuelle de l'effectif seniors des clubs des Hauts-Plateaux et autres équipes de la région, nous permet de dresser le même constat. La plupart des joueurs de ces équipes sont issus de l'école sétifienne. De plus, certains joueurs ont eu l'honneur et le mérite de porter le maillot national dans différentes catégories. De telles sélections ne peuvent que constituer une référence et une évaluation du sérieux d'une formation organisée et bien suivie.