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L'épreuve des chiffres
LES RESERVES DE CHANGES RESTENT AU-DESSUS DE 121 MILLIARDS DE DOLLARS MALGRE LA CRISE
Publié dans L'Expression le 27 - 10 - 2016


2017 sera tout de même une année difficile
Les principaux indicateurs financiers du pays restent au vert, malgré la force du choc qui a fait perdre à l'Algérie plus de 50% de ses revenus en devises.
Le nouveau gouverneur de la Banque d'Algérie a passé, hier, son épreuve du feu, devant les membres de la Commission finances de l'APN. Mohamed Loukal a été convoqué pour expliciter le projet de loi de finances 2017. Dans l'exposé du haut fonctionnaire de l'Etat, il y a un chiffre qui retient l'attention. Il s'agit de celui des réserves de changes qui ont atteint à fin septembre dernier le niveau de 121,9 milliards de dollars. Ce chiffre traduit une baisse de 7,1 milliards de dollars, par rapport au niveau de ces réserves en juin dernier, estimées à 129 milliards de dollars. La tendance baissière s'en trouve largement confirmée si l'on tient compte du chiffre de la fin de l'année dernière qui était de 144 milliards de dollars. Cette pente fait certainement perdre des places à l'Algérie, mais le pays demeure en bonne place en matière de réserves de changes et le niveau atteint à fin septembre 2016 est assez confortable, en comparaison avec d'autres pays de même niveau de développement, à l'image du Maroc dont les réserves ne dépassent pas les 24 milliards de dollars.
La bataille des chiffres entre le gouvernement algérien, à travers sa Banque centrale et les institutions financières internationales, représentées par la Banque mondiale, semble donner l'avantage à l'Algérie qui, plus de deux ans après le choc pétrolier, demeure en position de solvabilité plus qu'évidente et affiche un niveau d'endettement historiquement bas, toujours en comparaison avec le Maroc, pour ne pas le citer, et dont la dette extérieure s'élève à plus de 30 milliards de dollars.
Ainsi, les principaux indicateurs financiers du pays restent au vert, malgré la force du choc qui a fait perdre à l'Algérie plus de 50% de ses revenus en devise. Une situation qui prédisait un avenir immédiat problématique, n'était-ce les mesures stratégiques prises dans le milieu des années 2000. Le désendettement et la mise en place d'un Fonds de régulation des recettes fiscales des hydrocarbures auront été le filet salvateur qui a permis à l'économie nationale de réaliser de la croissance au moment où beaucoup d'autres pays producteurs de pétrole ont sombré dans la croissance négative avec une inflation à deux chiffres. Cela est un fait incontestable aujourd'hui. Pourtant, à l'éclatement de la crise financière, beaucoup d' «observateurs» ne donnaient pas cher du pays et prévoyaient une cascade de mauvaises performances à tous les niveaux, lors de l'exercice 2015. Mais les coupes apportées dans les importations, qu'on disait pénalisantes pour la dynamique économique n'ont pas affaibli l'économie nationale qui continuait à croître. On prédisait une année 2016 explosive, avec des conflits sociaux, des déficits à la pelle, une inflation galopante et un chômage en hausse exponentiel. Il s'est avéré que pour tous ces indicateurs importants de la scène socioéconomique, l'Algérie a réalisé des performances remarquables. L'inflation est restée en dessous de 5%, le déficit commercial n'a pas explosé, grâce notamment à une facture d'importation toujours en baisse. Quant au chômage, à la surprise de tous, le taux est tombé sous les 10%, à 9,9%. Ces chiffres traduisent clairement une dynamique économique soutenue par un secteur privé plus entreprenant qu'attendu et la pertinence d'une loi de finances 2016, qui s'est révélée très efficace, puisque tous les objectifs sont jusque-là atteints et même mieux. La Banque mondiale et le FMI ont revu à la hausse la croissance du PIB qui devrait frôler les 4% pour 2016, avec, en prime, des perspectives véritablement positives à partir de 2019.
Il faut dire que ces derniers mois, la quasi-totalité des institutions et organisations internationales et régionales versées dans le suivi des performances économiques, reconnaissent implicitement leur mauvais jugement émis à l'été 2014. Le classement de l'Algérie dans le Doing Business en progression de 7 points, pour la première fois depuis le début de la notation de l'Algérie est la dernière reconnaissance en date de la bonne gestion de la crise par le gouvernement.
Il reste que 2017 sera tout de même une année difficile, d'abord parce que l'Algérie a perdu le filet qui avait amorti les effets de la crise, ensuite parce que la locomotive économique ne pourra plus être la commande publique et enfin, en raison de la sempiternelle incertitude des prix du pétrole. Mais face à ces prévisions, il y a un important portefeuille de grands projets d'investissement dédiés à la réduction de la facture d'importation, une ébauche de la filière commerciale à l'exportation et une sérieuse opportunité d'attirer des IDE.
Ces trois aspects feront l'essentiel du déploiement du gouvernement dans le courant de l'année prochaine, appuyé par une loi de finances qui ambitionne de poursuivre la croissance du PIB. Très peu d'experts «osent» démentir les rapports positifs de la BM et du FMI. C'est déjà une première victoire. La vraie et grande victoire, on la verra dans dix ou quinze ans, lorsque tout le dispositif mis en place aura produit ses fruits. L'économie sera réellement diversifiée et les exportations aussi.


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