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Les 5 priorités du nouveau président
REMPORTEE PAR UN CANDIDAT HORS NORMES, UNE PRESIDENTIELLE RICHE EN REBONDISSEMENTS
Publié dans L'Expression le 08 - 05 - 2017

C'est à la veille de la commémoration des massacres du 8 mai 1945 que la France a choisi son nouveau président, Emmanuel Macron, le jour où l'on apprenait que le four à chaud d'Héliopolis, dans la wilaya de Guelma, avait servi de four crématoire aux forces coloniales pour brûler les Algériens martyrs qui résistaient à l'oppression.
Le président Macron succède donc au président François Hollande. Il a été élu avec 65,9% des voix contre 34,1% pour la candidate de l'extrême droite Marine Le Pen. Il devient ainsi, à 39 ans, le plus jeune chef de l'Etat de l'Histoire de France. Le taux estimé de la participation s'élevait à 74,2% en fin de journée, en net recul par rapport à 2012.
Toutes les dernières enquêtes d'opinion donnaient le candidat d' «En Marche!» largement vainqueur. Et de fait, au premier tour, Emmanuel Macron est arrivé en tête avec 24,01% des voix devant Marine Le Pen (21,30%). Le successeur de François Hollande a d'ores et déjà cinq priorités. Il va engager une nouvelle refonte du Code du travail en légiférant par ordonnance. Cette méthode, tributaire des innovations qu'il veut imposer, va sans doute se heurter à la colère des syndicats et générer de nouveaux conflits, comme pour le texte d'El Khomri, en 2016. Deux maîtres-mots de ce nouveau code, l'accord majoritaire d'entreprises ou de branche et le plafonnement des indemnités de licenciement auprès des prud'hommes. Urgente aussi la loi de moralisation de la vie publique qu'il veut promouvoir, face aux affaires d'emplois fictifs touchant François Fillon et Marine Le Pen. Assujettie à cette mesure, la fiscalisation des rémunérations et indemnités des parlementaires pour mettre fin à la fraude, devenue monnaie courante, est aussi à l'ordre du jour.
Sur un autre registre, Macron veut favoriser une impulsion franco-allemande et, pour cela, il consacrera son premier déplacement à la chancelière Angela Merkel. A l'heure où la contestation de l'Union européenne fait partout tache d'huile, il sait qu'il doit renforcer le couple franco-allemand, sans quoi ses objectifs de refonte de la directive sur les travailleurs détachés et la lutte contre le dumping social resteront lettre morte. Dernière mais non secondaire entreprise, la simplification des contraintes administratives qui grèvent la gestion des PME, notamment, ainsi que la réforme de l'école primaire vont accaparer une partie de ses efforts des les semaines qui viennent. Surtout que les résistances vont être nombreuses et peut-être même brutales, en particulier dans le monde du travail et de l'éducation où les syndicats l'attendent de pied ferme, convaincus qu'il n'osera pas aller jusqu'au bout de ses promesses électorales. Tout semble indiquer que la France n'est pas encore sortie de l'ornière des grèves à répétition et des manifestations de masse, plus ou moins violentes, en fonction de l'usage qu'Emmanuel Macron fera des ordonnances auxquelles répondront systématiquement les levées de boucliers.
Les millions d'électeurs français qui se sont déplacés hier dans les bureaux de vote ont choisi, souvent contraints et forcés, un Macron défendant le libre-échange et l'intégration européenne face à une Marine Le Pen dénonçant «la mondialisation sauvage», l'immigration et l'islam politique. Ce faisant, ils ont dit non au racisme et à la xénophobie et ont fait le pari d'un renouveau qui confirme, après une campagne riche en rebondissements, la chute des ténors présents depuis une décennie. Ils sont tombés les uns après les autres et, pour la première fois depuis près de 60 ans, les deux grands partis traditionnels - Parti socialiste et Républicains - ont été écartés du second tour de l'élection.
Pendant des mois, les sondages donnaient pourtant François Fillon, vainqueur inattendu et spectaculaire d'une primaire de la droite et du centre, largement favori avant que les révélations du Canard enchaîné ne viennent plomber les ambitions de l'ancien Premier ministre de Sarkozy. Et du côté de la gauche, la victoire de Benoît Hamon, dans la primaire socialiste, paraissait ouvrir un large boulevard au «candidat de l'espoir», abattu en plein vol par ses rivaux du parti et les refus d'alliance du chef de file des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon. Si la droite semble avoir encore des ressorts pour rebondir à la faveur des législatives, le sort du PS paraît bien plus incertain. Il ne serait pas surprenant que le parti implose, sinon disparaisse, avec les coups de boutoir d'un Manuel Valls et l'extrême onction donnée par Hollande et ses partisans. C'est dire si les législatives des 11 et 21 juin vont être déterminantes pour la redistribution des cartes et cela, Emmanuel Macron ne peut l'ignorer. Son tout jeune mouvement «En Marche!» est face à une obligation, faire de son premier coup d'essai un coup de maître.


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