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Raouia écarte l'hyperinflation
DISSIPANT LES CRAINTES SUR LES EFFETS DU FINANCEMENT NON CONVENTIONNEL
Publié dans L'Expression le 07 - 10 - 2017

«Selon les prévisions du gouvernement, il est attendu un taux d'inflation de 5,5% en 2018 et 4,5% en 2019», a affirmé le ministre des Finances.
Il n'y aura pas une hausse vertigineuse de l'inflation. Contrairement à ce que prévoient certains experts par rapport aux conséquences du financement sur l'économie nationale, le ministre des Finances rassure que le gouvernement est préoccupé par cette question et suit de près la situation. Abderrahmane Raouia a estimé que l'inflation ne sera pas aussi élevée. Dans sa réponse, hier, aux préoccupations des députés, soulevées lors des débats sur le projet modifiant et complétant la loi sur le crédit et la monnaie, le grand argentier du pays s'attend plutôt à une inflation stable. «Selon les prévisions du gouvernement, il est attendu un taux d'inflation de 5,5% en 2018 et 4,5% en 2019», a-t-il affirmé. La question de l'inflation qui atteint presque 6% actuellement, provoque sérieusement des craintes. Devant la dégradation du pouvoir d'achat et la dévaluation de la valeur du dinar, le portefeuille des Algériens est mis en péril. Avec l'entrée en vigueur de la planche à billets tout le monde craint une inflation qui donne le tournis. La déclaration du ministre des Finances vient un tant soit peu atténuer les angoisses des citoyens accentuées par les éventuelles augmentations prévues dans le projet de loi de finances 2018. Le ministre n'a pas levé le flou sur la question portant sur les montants qui seront retirés annuellement de la Banque d'Algérie. Cette préoccupation a été vivement soulevée par les intervenants au débat. Abderrahmane Raouia n'a avancé aucun chiffre en précisant que cela se fera après épuisement des ressources du gouvernement. Ce dernier a préféré plutôt réitérer les raisons qui ont poussé le gouvernement à aller vers le financement non conventionnel. Le gouvernement vise à travers cette option à assurer le financement des projets de développement et assurer la même cadence. «Le financement non conventionnel a été choisi comme solution après avoir épuisé tous les moyens classiques en matière de couverture du déficit budgétaire», a-t-il affirmé, en précisant que l'objectif recherché est de retrouver l'équilibre budgétaire sans pour autant marginaliser les projets de développement. Selon lui, le paiement des dettes de la Sonatrach et de la Sonelgaz permettra de soutenir l'économie à travers le lancement de nouveaux projets. Il a avancé, dans ce sens, que le projet de loi de finances 2018 (PLF 2018), adopté mercredi dernier par le Conseil des ministres, consacre une décentralisation plus élargie de l'acte d'investissement avec le maintien des efforts engagés en matière d'aménagement du territoire, d'augmentation de l'offre foncière et de promotion des PME. Selon lui, le PLF 2018 prévoit également des mesures visant le renforcement de la production agricole. Revenant sur le budget de 2017, il a indiqué que le prix du baril qui permettrait d'équilibrer le budget de l'année en cours est de 70 dollars au moment où le prix du brut est inférieur à 60 dollars. Le ministre des Finances a également insisté sur la restriction des dépenses et la bonne gestion des fonds pour économiser en citant l'amélioration des recettes de recouvrement fiscal. «Il faut que les plans d'investissements des grandes entreprises soient en adéquation avec leurs besoins réels (...). Il faut aussi respecter les dépenses budgétaires fixées à moyen terme», a-t-il recommandé. «En plus, un suivi de la mise en oeuvre de ce financement sur le terrain sera assuré à travers la création d'une cellule de suivi au sein du ministère des Finances, a-t-il rappelé en avançant qu'un décret présidentiel portant sur la structure et le fonctionnement de cette cellule allait bientôt paraître. Par ailleurs, avançant quelques indicateurs financiers qui montrent la vulnérabilité de la situation financière du pays, Abderrahmane Raouia a rappelé que les exportations algériennes des hydrocarbures sont passées de 60,3 milliards de dollars en 2014 à 18,7 milliards de dollars au cours des sept premiers mois de l'année 2017. «L'Algérie devra clôturer l'année en cours avec 31 milliards de dollars d'exportations d'hydrocarbures. La fiscalité pétrolière recouvrée jusqu'à juin 2017 était de 1 100 milliards DA, soit 60% de celle recouvrée à la même période en 2014, alors que les réserves de changes du pays devraient descendre en passant de 105 milliards de dollars à fin juin 2017 à 97 milliards de dollars à la fin de l'année en cours», a-t-il cité en guise de justifier les choix du gouvernement. Il a également indiqué que la contraction des ressources financières du pays s'est traduite par un fort recul des dépenses d'équipement entre 2005 et 2016, mais avec une croissance soutenue des dépenses de fonctionnement composées à hauteur de 80% de salaires et de transferts sociaux. Le ministre a avancé que le programme de réformes structurelles économiques et budgétaires qui va accompagner la mise en oeuvre du financement non conventionnel, conduira au rétablissement des équilibres du budget de l'Etat et de la balance des paiements au terme des cinq années prévues par le projet de loi.

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