Les scientifiques n'ont pas chômé toute l'année en procédant à près de 8000 analyses d'alcoolémie et traité plus de 700 affaires liées à la fausse monnaie. Plus jamais d'erreur d'appréciation ni de faute dans les enquêtes policières, très souvent ouvertes dans le cadre de la lutte contre toutes les formes de la criminalité. C'est ce que l'on peut relever aisément du dispositif mis en place par la Sûreté nationale. Toute investigation est scientifique et appuyée par des preuves scientifiquement établies. Le laboratoire régional de la police scientifique assiste tout aussi bien que les inspecteurs, les policiers procéduriers que les justiciers, dans le cadre des affaires criminelles lambda à tirer au clair. D'ailleurs, plus de 11 000 demandes d'analyses et d'expertises ont été menées par les spécialistes depuis le début de l'année en cours à ce jour. Ainsi donc, la police nationale est hissée au rang des services de sécurité les mieux dotés de moyens scientifiques évitant les petites bévues pouvant induire les justiciers à des erreurs plus ou moins fatales. Aussi, une telle infrastructure joue un rôle de premier ordre dans le débroussaillage de toutes les affaires liées à la criminalité, à commencer par les études balistiques criminalistiques, la biologie légale dont les empreintes génétiques, la chimie des drogues, la chimie légale, la microbiologie légale, les incendies et des explosions relevant de la criminologie, l'étude d'analyses d'indices, la cybercriminalité, les documents, écritures et fausse monnaie, la toxicologie légale etc. «La preuve pénale est ainsi donc consolidée», a-t-on indiqué. Les expertises reposant sur l'analyse et l'examen d'empreintes digitales et génétiques, le groupage sanguin, de documents, monnaies, produits chimiques, taux d'alcool et de drogue dans le sang, ont, à plus d'un titre, donné lieu, des résultats positifs. Les scientifiques, affectés à ce laboratoire, n'ont pas chômé toute l'année en procédant à près de 8000 analyses d'alcoolémie et traité plus de 700 affairés liées à la fausse monnaie, plus de 1200 autres affaires rentrant dans le cadre de la lutte contre les stupéfiants, la drogue dure comme la cocaïne et les psychotropes. Ledit laboratoire comprend en tout, neuf départements spécialisés. Dans le plus proche avenir, deux autres infrastructures seront mises en places à la faveur de la réception dans les prochains jours de la nouvelle enceinte. Les deux spécialités, dont le lancement est imminent, viendront en appoint pour renforcer les études de la phono-criminalistique et l'analyse des voix et celui de la chimie des traces consacré au résidu de tirs. Chaque département est conduit par un groupe d'experts, tous spécialisés dans le domaine. «Les praticiens, qui auront en main une telle mission, sont déjà en place après avoir été formés», a-t-on indiqué, ajoutant que «la technologie constitue l'essentiel des priorités de la direction générale de la Sûreté nationale, d'où d'ailleurs des cours de perfectionnement et de la formation dispensés à ces équipes grâce à des stages cycliques». «C'est d'un apport considérable pour améliorer davantage les enquêtes et parvenir à des résultats déterminants», a-t-on expliqué. Aussi, le département de l'enseignement supérieur apporte amplement sa touche en se mettant de la partie, tout en renforçant l'accord paraphé entre cette institution et la direction générale de la Sûreté nationale, la Dgsn. Il est utile de rappeler que la première assemblée générale de l'Afripol, tenue en début de l'année en cours, a été sanctionnée par l'élection du bureau du congrès et l'Algérie. Celui-ci a choisi l'Algérie pour diriger l'Afripol pour une durée de deux ans. Le représentant de l'Union africaine, s'est félicité des acquis réalisés par ce mécanisme qui dispose désormais d'un siège à Alger. Comme, il a également mis en avant les efforts de la direction générale de la Sûreté nationale pour doter l'Afripol de moyens nécessaires et modernes, permettant à la police africaine de relever les défis de la paix et de la sécurité.