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Succès au féminin
BOUIRA
Publié dans L'Expression le 22 - 12 - 2001

Depuis la nuit des temps déjà, la femme algérienne a toujours occupé une place prépondérante au sein de la société.
Les héritières de la Kahina, de Lala Fathma n'Soumer, de Hassiba Ben Bouali ont changé de noms. Par les temps présents, elles occupent des postes jusque-là exclusivement réservés aux hommes. Alliant le charme, la beauté et la compétence, les nombreuses policières en exercice à Bouira appliquent la loi sans complexe, rivalisant avec leurs pairs. La directrice de l'éducation gère l'un des secteurs les plus stratégiques qui compte pas moins de 13.000 personnes. En l'espace de deux années, cette «dame de fer» est arrivée à mettre de l'ordre dans la demeure. La directrice de la DLEP, et malgré l'inadéquation entre les obligations du secteur et la féminité de cette dernière, réussit là où d'autres ont échoué. Cet échantillon montre, s'il le fallait, le progrès enregistré dans le domaine de la mixité. Défiant la nature, cette agronome de Sour El-Ghozlane va, contre vents et marées, entretenir son exploitation aux portes du désert dans la région de Dirah alors que des jeunes hommes se sont désistés à cause des difficultés et de l'agressivité du relief.
Cette réussite qui en réalité n'est qu'une justice rendue ancrée dans la tradition de nos ancêtres, bute, hélas, sur une mentalité issue d'une interprétation erronée des textes sacrés qui tentent, à travers des prêches, d'emprisonner la femme dans une soumission aveugle pour ne pas dire un esclavage. L'exemple de la femme afghane est édifiant à plus d'un titre. Shoukria Haidar, présidente de Negar, une association de soutien aux femmes afghanes, disait dans Jeune Afrique : «A Kaboul, dans mon enfance, il n'y avait aucune distinction entre garçons et filles.
Nous allions au théâtre, au cinéma. Nous portions des jeans et un foulard autour du cou.» Malgré la polysémie de l'appellation, hidjab, shador, nikab... Il reste que l'objectif est le même, que ce soit chez nous ou ailleurs. Vouloir attribuer cette vision à la religion est bien sûr erroné puisque l'Islam est venu libérer la femme.
Combien de fois avons-nous entendu des personnes dire: «Ma femme, sauf votre respect»? Cette réplique, à elle seule résume la situation à laquelle est soumise celle qui donne la vie quand ses détracteurs la lui ôtent.
La situation sociale de son côté n'a pas ménagé la femme. Victimes la plupart du temps d'un Code de la famille machiste, nombreuses sont celles qui se sont retrouvées à la rue, livrées à elles-mêmes.
Amenées à exercer le métier le plus vieux du monde, elles sont devenues la proie et servent de preuve aux moralistes. Aucune des filles rencontrées ne fait cela par envie mais par obligation surtout quand elles ont à leur charge des enfants.
Si la femme est autant objet de convoitise, c'est tout simplement parce que son rôle est important dans une société qui se cherche. Elle reste aussi le sauveur d'une République convoitée depuis 10 ans par les obscurantistes.


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