Plus de trois mois après les élections locales du 23 novembre dernier, environ 200 APC sur le total de 1541, restent encore bloquées, faute de majorité, mais surtout faute de consensus entre les différentes listes qui sont quasiment arrivées à égalité des voix, a rapporté le site Al Bilad. Une des conséquences de ce blocage, c'est l'absence de délibération, notamment pour les affectations budgétaires au titre de l'exercice 2018 et surtout le gel des projets. Face à une telle situation, ajoute la même source reprise par Algérie 1, le ministre de l'Intérieur a fixé un ultimatum aux élus de ces communes pour «faire valoir la raison et l'intérêt des citoyens sur les considérations partisanes». Dépassé ce délai, la gestion des communes en question sera confiée à des cadres de l'administration locale, sous supervision des chefs de daïra, une alternative déjà utilisée par le passé. Au ministère de l'Intérieur l'hypothèse de nouvelles élections pour ces communes n'est pas à écarter.