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Trump risque-t-il d'être destitué?
SES DECISIONS MENACENT LA PAIX ET L'ECONOMIE MONDIALES
Publié dans L'Expression le 05 - 06 - 2018


Des décisions irréfléchies
Le Congrès a voté un amendement interdisant au président américain de déclarer la guerre à l'Iran.
Une information reprise par le site électronique «Réseau International», est passée inaperçue parce que les grands médias ont décidé de l'ignorer. Il s'agit de l'adoption à l'unanimité par la Chambre des représentants américaine, d'un amendement interdisant au président américain, Donald Trump, de déclarer la guerre à l'Iran. Pour Gordon Duff, rédacteur en chef de la revue VeteransToday, qui a accordé la semaine passée un entretien à Press TV, cette alliance entre Républicains et Démocrates qui n'est manifestement pas conjoncturelle, montre qu'Israël «fait l'objet d'un rejet unanime pour la première fois aux Etats-Unis».Cet amendement présenté par le représentant démocrate Keith Maurice Ellison et parrainé par plusieurs autres législateurs démocrates et républicains, exprime clairement la position du Congrès: il n'existe aucune loi donnant au président le pouvoir de lancer une attaque militaire contre la République Islamique. Selon Gordon Duff, «Cela pourrait être compris de plusieurs façons. Mais, chose jamais vue aux Etats-Unis, la Chambre des représentants entière rejette totalement la politique de Trump et du secrétaire d'Etat Mike Pompeo. «On pourrait aussi voir cela comme le prélude à la destitution du président Trump. Il n'y a pas d'autre incertitude à ce sujet, ses politiques, sa relation avec Israël, ont été rejetées. Pour la première fois, Israël est rejeté à l'unanimité aux Etats-Unis», estime le rédacteur en chef de VeteransToday. «Aucun membre du Congrès n'a voté en faveur de la demande d'Israël. Pas un seul. Inimaginable!» a conclu Gordon Duff.
Pour rappel, le retrait unilatéral de Washington de l'accord nucléaire multilatéral, connu sous le nom de Plan d'Action Complet Conjoint, signé entre l'Iran et les grandes puissances en 2015 a été décidé à la suite du rapprochement de l'Administration de Trump de l'Arabie saoudite après le froid constaté entre Riyadh et Washington sous Obama, à la suite de la signature de l'accord sur le nucléaire iranien.
L'Arabie saoudite et Israël convergent au sujet de l'Iran et ont uni leurs efforts et leurs réseaux diplomatiques et autres lobbies pour pousser Trump à déclarer la guerre à l'Iran et détruire le régime des Mollah.«L'adoption à l'unanimité bipartite de cet amendement est une réplique forte et opportune au retrait de l'administration Trump de l'accord avec l'Iran et à sa rhétorique de plus en plus hostile,» a déclaré le député Ellison.
Trump a annoncé le 8 mai qu'il allait rétablir les sanctions sur le nucléaire contre l'Iran et imposer «le plus haut niveau» d'exclusion économique à la République islamique. Au-delà des risques d'aggraver la situation déjà tendue, au Moyen-Orient, la décision de Trump de se retirer de l'accord sur le nucléaire iranien, porte atteinte à l'image du «Big Brother» déjà mal vu, discrédite les Etats-Unis aux yeux de ses partenaires, l'isole au niveau international puisque cela fragilise l'alliance stratégique des pays occidentaux. La reconnaissance unilatérale d'El Qods comme capitale d'Israël a approfondi les divergences entre Washington et ses alliés européens sur la question du conflit palestino-israélien.
A ce sujet, les Etats-Unis se sont retrouvés aux côtés de pays insignifiants lors de l'inauguration symbolique de leur ambassade à El Qods. Cependant, il n'y a pas que ces dossiers qui dérangent et agacent de plus en plus de membres du Congrès américain, y compris dans le camp républicain.
Les multinationales américaines engagées dans des marchés internationaux importants commencent aussi à manifester leur désapprobation. La décision
d'imposer des taxes aux produits sidérurgiques importés d'Europe, du Canada et du Mexique menace de provoquer une guerre commerciale de nature à dérégler complètement le marché international et l'économie mondiale qui peine à renouer avec la croissance après les crises financières à répétition. Cette autre décision irréfléchie, élargit le fossé entre les Etats-Unis et leurs alliés traditionnels occidentaux. Pour Lionel Fontagné, professeur d'économie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, qui a accordé un entretien à Franceinfo sur la taxation par Trump de l'acier et l'aluminium importés d'Europe, du Canada et du Mexique, «les conséquences pour l'économie américaine vont être paradoxales. Il s'agit en réalité d'un coût très élevé pour les entreprises utilisant de l'acier et de l'aluminium, dans l'automobile, les infrastructures et la défense. Ce sont des secteurs que Trump veut développer, mais il va les affaiblir avec cette mesure. La dernière fois que les Etats-Unis ont voulu protéger l'acier, c'était en 2002 avec George H. W. Bush.
En neuf mois, cela avait coûté 200.000 emplois industriels aux Etats-Unis. Il y aura des conséquences terribles, sans parler des risques de guerre commerciale». Jusqu'à quand, contre-pouvoir, entreprises, et société civile vont supporter les lubies de Donald Trump et ses décisions intempestives d'autant plus que la justice américaine et le FBI n'ont pas cessé d'accuser le locataire de la Maison-Blanche d'entorses graves à la constitution? Avec autant de griefs contre Trump, le Congrès américain, ira-t-il jusqu'à engager contre lui la procédure d'empêchement?


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