Une cinquantaine de combattants, syriens et irakiens, ont péri dans la nuit de dimanche à lundi, lors de frappes dans l'est de la Syrie frontalier de l'Irak où les troupes du régime combattent le groupe Etat islamique (EI). Le Hachd al-Chaabi, supplétif crucial de l'armée irakienne dans le combat contre l'EI, a indiqué lundi que 22 de ses membres avaient été tués et 12 autres blessés lors de raids qu'ils ont attribués aux forces américaines mais celles-ci ont démenti. Les Etats-Unis «ont des raisons de croire» que c'est Israël qui a mené dimanche soir des frappes nocturnes contre une force paramilitaire irakienne près d'al-Hari, dans l'est de la Syrie, a indiqué lundi un responsable américain ayant requis l'anonymat. Le 10 mai, Israël a procédé à des dizaines de raids aériens meurtriers contre des cibles présentées comme iraniennes en Syrie, affirmant riposter à des tirs de roquettes iraniennes contre la partie du plateau du Golan occupée depuis juin 1967 en dépit des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.