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Les bienfaits du covoiturage
ORAN-BEJAIA À 1000 DA
Publié dans L'Expression le 23 - 08 - 2018

Les préposés au covoiturage se connaissent dans leur majorité, ils sont très souvent issus de la même localité, travaillant dans la wilaya d'Oran.
C'est l'été, période des mariages et des départs en vacances aux moindres frais, en effectuant, surtout, la trajectoire dans une confiance totale et confortable. De telles ambitions sont, désormais, possibles. C'est une petite formalité qui ne nécessité plus d'attendre longtemps dans la gare routière d'El Bahia ni se bousculer à l'arrivée des bus, notamment durant l'approche des fêtes religieuses, rituel célébré souvent par des familles en communion. Il suffit de se rendre à la rue Philippe pour s'informer avant de décider sur place du voyage à effectuer sans hésiter. Idir, Jugurtha et tant d'autres jeunes, pas du tout affamés et non crevards, souriants, prêchent la bonne parole en invitant les voyageurs, souvent égarés, à se mettre en groupes composés très souvent de familles aux membres nombreux qui ne peuvent pas se permettre le luxe de payer une note souvent douloureuse lors de leurs déplacements. Un tel transport est, chez plus d'une famille, idéalisé et pas du tout biaisé, vu les avantages qu'il offre dont le voyage aux frais minimalisés. Une telle pratique est, ainsi donc, devenue, une aubaine pour ces familles fuyant les bousculades dans les bus et les coups fourrés orchestrés très souvent par des chauffeurs de taxis des longues trajectoires imposant leur diktat quand le transport se fait rare à l'occasion des fêtes religieuses. Officiellement, une seule ligne de transport en commun liait la wilaya d'Oran à la wilaya de Bèjaïa.
Tout suspect n'est pas le bienvenu
Celle-ci souvent n'arrive pas à satisfaire la forte demande, notamment durant la période d'été ou encore durant les fêtes de l'Aïd El Fitr et celle de l'Aïd El Adha, d'où ce nouveau mode de transport s'imposant comme palliatif incontournable dans la carte du transport liant les deux villes. C'est dans les villes à forte agglomération que tout bouge. Une telle innovation est saluée par le commun des mortels, ces boulangers, ouvriers et autres employés de l'administration ayant trouvé à leur goût ce moyen de transport, sûr et pas du tout pénible: les chauffeurs proposant les covoiturages, sont mis au monde par des jeunes estimant, eux aussi, juste de mettre leurs voitures à disposition des centaines de personnes et de familles en mal de transport. Depuis quelques années, le covoiturage s'est à la fois démocratisé et popularisé. Désormais, il n'est pas difficile de voyager, il n'est pas non plus difficile de trouver une voiture ou un petit fourgon pour effectuer la trajectoire Oran-Béjaïa au prix de 1000 DA la place. Si le covoiturage est synonyme de partager un véhicule avec ses amis, ses collègues, les chauffeurs sont, dans un autre point de vue, quelque peu exigeants en choisissant les compagnons de la route. Et ce n'est en aucun cas de la discrimination ni encore moins de la ségrégation. «N'est pas qui veut qui fera partie du groupe», dira un membre d'un covoiturage ajoutant que «si le demandeur de ce processus sollicite la même destination que nous».
Un tel choix est imposé par la force des choses. Les préposés au covoiturage se connaissent dans leur majorité, ils sont très souvent issus de la même localité, travaillant dans la wilaya d'Oran. «On ne refoule pas les demandeurs du covoiturage mais on prend toutefois nos précautions», explique un chauffeur proposant sa voiture pour le covoiturage. Embarquer un étranger semble impensable tout de même. D'autant plus que les méfaits de ce siècle constituent une longue liste de turpitudes à commencer par le trafic de drogue. C'est pourquoi la majeure partie de ces chauffeurs de ces covoiturages ne prennent que les meilleurs, question d'éviter, à l'avance la moindre tracasserie pouvant survenir lors de la trajectoire.
Aujourd'hui, le réflexe est établi tandis que la décision est prise dès que le voyageur prépare ses valises pour voyager en covoiturage. Un tel procédé, qui a quasiment doublé, est très apprécié par ces touristes, découvrant, de jour en jour, les trouvailles mises en place par ces jeunes suant dans leur besogne, mais sans verser dans l'interdit. À la longue, le covoiturage a trouvé toute sa place dans le quotidien de ces dizaines de Bougiotes travaillant à Oran et vice versa. Il trouve également son côté pratique pour les trajets occasionnels, pour rejoindre une autre ville à l'occasion d'un week-end ou encore pour prendre part à la fête de mariage aussi bien à Oran que dans les villes et villages de la Basse Kabylie. Finalement, tout le monde trouve son compte. Le covoiturage permet de voyager à moindre frais. Les avantages du covoiturage sont nombreux. Le covoiturage coûtera toujours la facture d'un plein de carburant oscillant entre 1000 et 1500 Da.
Où trouver son covoiturage?
Toutefois, le conducteur est assisté par ses «collègues du covoiturage. Ils ne sont jamais piqués par des oursins ni par des méduses en mettant la main dans leurs poches pour retirer un billet de 1000 DA à remettre au propriétaire ou chauffeur, quoique ce dernier ne s'aventure jamais à gâcher la trajectoire animée, dans ses 750 km, par des débats souvent politiques, footballistiques mais surtout culturels. «Toutefois une petite participation financière s'impose», dira un membre faisant partie du covoiturage. Très souvent, la trajectoire est effectuée dans un climat convivial, amical. Il est devenu assez simple de trouver quelqu'un pour covoiturer de nos jours. Si la Toile regorgeant de sites Internet propose des miracles, à Oran, tout comme dans la région d'Akbou, le bouche-à-oreille bat tous les records. En général, ce sont les conducteurs qui proposent leurs services, d'où la forte publicité faisant les éloges de ces chauffeurs appelés à faire preuve d'un comportement exemplaire, notamment vis-à-vis de ces centaines de familles en mouvements permanents. Aucune fausse note n'est permise, aussi bien aux chauffeurs qu'aux membres du covoiturage: le respect est total. Libre ensuite aux voyageurs de contacter les conducteurs allant au même endroit et proposant les frais les plus intéressants. Avec tous ces avantages, un brin de sociabilité permet de profiter pleinement de ce mode de transport à la fois économique et rapide.
Et le chauffeur ne badine jamais dans sa mission aussi bien durant la trajectoire qu'en arrivant à destination. Il immobilise son véhicule à la moindre sollicitation du covoituré, tout comme il le dépose au pied de son habitation après un voyage qui dure six heures de route, soit la moitié du temps bus, liant Oran-Béjaïa, fait du tourisme en faisant visiter l'Algérie aux passagers se trouvant à son bord. Si ce dernier tombe en panne entre Médéa et Aïn Defla, le postulant à la rectification d'un acte administratif dans la commune d'Akbou raterait, sans aucun doute, son rendez-vous prévu pour la journée du lendemain. Ce sont d'ailleurs ces gens ayant connu beaucoup de problèmes dans les transports en commun qui font appel, tout en soutenant ce nouveau mode de transport au covoiturage.


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