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Ces partis qui attendent Godot
LA CLASSE POLITIQUE SOMBRE DANS L'IMMOBILISME
Publié dans L'Expression le 18 - 11 - 2018

La classe politique à travers ses partis vient de démontrer qu'elle est incapable de s'imbiber dans la dynamique sociétale et produire des paradigmes susceptibles de provoquer des mutations et des transformations au sein de la société et de l'Etat.
La scène politique nationale est en train de vrombir sur fond d'une «brouille» qui laisse pantois l'ensemble de la classe politique et ses soubassements. La prochaine joute de la présidentielle de 2019 semble en train de secréter des lectures et des appréhensions qui ne ressemblent pas à une «géométrie» politique faite d'une géographie où l'ubac et l'adret constituent le même endroit et positionnement en termes de clarté et de vision.
Le climat politique national plonge dans une sorte de «vaticination» que dans l'analyse propre d' une situation secrétant ses contradictions avec plus de «limpidité» et de transparence quant aux tenants et aboutissants de ladite situation politique.
La classe politique nationale s'offre plus le «luxe» de la spéculation que la lecture rigoureuse qui se fier aux fondements de la sociologie politique par rapport à cet événement majeur qui est la joute de la présidentielle du premier trimestre de l'année prochaine.
Les événements se précipitent, les donnes prennent constamment d'autres explications et appréhensions. Cette situation met les protagonistes politiques à travers les partis et les observateurs et experts de la chose publique dans une posture, le moins que l'on puisse dire d'opacité et d'amalgame vu la complexité et les événements qui se produisent de façon rapide et qui suscitent moult interrogations et questions à propos de l'évolution de la scène politique d'ici, l'ultime rendez-vous à savoir la présidentielle de 2019.
Les partis, que ce soit ceux de la majorité ou ceux qui se reconnaissent dans l'opposition, sont dans une attitude «attentiste» de par le manque de visibilité quant à cet événement majeur et ses contradictions. Même si la nuance se fait sentir manifestement du côté des partis de la majorité, il s'avère que la dernière évolution au sein desdits partis de la majorité avec le départ du secrétaire général du vieux parti dans le pays, à savoir Djamel Ould Abbès, a provoqué une espèce d'imbroglio et de brouillamini dans les rangs et les états-majors de cette majorité au pouvoir. Cette nouvelle donne vient d'apporter son lot d'«incompréhensions» quant à cette nouvelle situation qui se trame avec ses surprises et imprévus.
Les partis de l'opposition semblent eux aussi sombrer dans une situation somme toute d'impasse par rapport à l'enjeu majeur de la présidentielle de 2019. L'opposition fait dans le «mutisme» et dans la parcimonie quant au processus ordinaire de cette joute décisive et importante dans la vie politique du pays.
La visibilité semble avoir déserté ces partis d'opposition qui, durant la joute précédente de 2014, étaient prolifiques, voire prolixes en matière de discours et de grilles de lecture qui foisonnaient sur la scène politique. Qu'est-ce qui fait que cette classe politique, l'opposition incluse, est peu loquace sur la prochaine joute de la présidentielle? Attend-elle que l'oracle soit annoncé ou plutôt la messe n'a pas encore été dite? Ce sont des interrogations et une somme de questionnements qui en disent beaucoup et qui renseignent sur l'impasse qui taraude la scène politique nationale et ses répercussions sur la société entière. La classe politique est circonspecte, l'opposition, quant à elle, se plaît dans son «rôle» consistant à être dans l'expectative en attendant Godot. Cette situation explique bien et montre on ne peut mieux que les desiderata politiques ne sont pas l'oeuvre d'une dynamique propre à chaque parti et sa conception politique dans la perspective d'apporter sa contribution quant à une issue ou une alternative émanant de sa propre réflexion et luttes sur le terrain politique, économique et social.
La classe politique à travers ses partis de «pacotille» vient de démontrer qu'elle est incapable de s'imbiber dans la dynamique sociétale et produire des paradigmes susceptibles de provoquer des mutations et des transformations au sein de la société et l'Etat.
Cet esprit vide et stérile de la classe politique favorise cette situation qui ressemble plus à une spirale et un cercle vicieux qu'à une dynamique porteuse de changement quant à une classe politique somme toute obsolète et frappée de caducité.


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