Le foncier industriel, un frein pour l'agriculture Les oppositions qui entravent le lancement des travaux sont le cauchemar des élus, de l'administration et surtout des investisseurs eux-mêmes. L'Assemblée populaire de wilaya de Tizi Ouzou se penche depuis hier, sur l'un des problèmes les plus épineux qui se dresse devant le développement économique au niveau local. Le foncier en général et le foncier industriel particulièrement constitue un obstacle non négligeable à l'investissement. Un problème qui se manifeste de façon récurrente au chapitre des zones d'activités telles celles industrielles parsemées à travers les soixante-sept communes. Hier donc à l'ouverture de la session consacrée essentiellement à ce chapitre, les intervenants ont axé leurs plaidoiries sur les problèmes qui empêchent ces zones de devenir opérationnelles après plusieurs décennies. Certaines ont été aménagées dans le milieu des années quatre-vingt et demeurent jusqu'à aujourd'hui inopérantes. Plusieurs problèmes sont derrière l'incapacité de ces dernières à servir de lieux pour la naissance d'une activité industrielle et économique. Le premier et le plus grand obstacle soulevé par tous les intervenants est indéniablement celui lié au foncier. Aujourd'hui, il s'avère que ces zones sont salvatrices pour l'économie, mais à la condition qu'elles soient viabilisées. Et c'est ce qui fait affreusement défaut dans la wilaya de Tizi Ouzou. Les zones d'activités ne sont pas encore viabilisées et les investisseurs ne réclament que cela. Les élus semblent donc avoir entendu les appels des opérateurs économiques réunis, il y a trois semaines, par le wali de Tizi-Ouzou pour une rencontre où ils ont énuméré tous les problèmes rencontrés. Aussi, les élus réclament des budgets capables de revaloriser les zones en les dotant de routes, d'électricité, de gaz et beaucoup d'autres commodités nécessaires pour une activité industrielle. En second lieu, les zones d'activités rencontrent un autre sérieux problème que les élus n'arrivent pas à solutionner. Les oppositions qui entravent le lancement des travaux sont le cauchemar des élus, de l'administration et surtout des investisseurs eux-mêmes. Dans plusieurs communes, des zones d'activités sont à l'arrêt à cause de l'opposition de certains citoyens. A Souama, une des plus importante zones somnole à cause de ce problème et toutes les tentatives de résolution de ces cas n'ont pas jusque-là réussi à provoquer le déclic. Enfin, notons que ces derniers mois, surtout après les réunions de la wilaya avec les opérateurs économique, il s'avère que les opérations d'assainissement du foncier industriel ne sont pas parties sur de bonnes bases. Les mises en demeure envoyées aux bénéficiaires rencontrent souvent la même réponse. Les retards dans le lancement des projets, répondent les bénéficiaires des terrains, sont dus au manque de viabilisation dans les zones. Il est illogique de demander à un opérateur de lancer l'investissement alors qu'il n'a pas même pas les actes de son terrain avant de parler d'électricité, de gaz et de routes. Notons que la session se poursuit encore aujourd'hui et d'autres problèmes seront traités par les élus.