De violents combats ont lieu, hier, entre l'alliance arabo-kurde soutenue par Washington et les terroristes du groupe Etat islamique (EI), après le lancement d'une offensive «finale» pour déloger l'organisation ultraradicale de son ultime réduit dans l'est de la Syrie, selon une ONG. Les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont annoncé samedi dans la soirée avoir lancé leur «bataille finale» pour «éliminer» les jihadistes d'un secteur d'environ quatre km2, allant du village de Baghouz à la frontière irakienne, dans la province de Deir Ezzor, après une pause sur le terrain de plusieurs jours pour permettre aux civils de fuir. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a rapporté d'intenses affrontements, hier matin, ainsi que des bombardements aériens et d'artillerie par la coalition emmenée par Washington. «Entre 500 et 600 terroristes» se trouveraient encore dans le dernier réduit de l'EI, selon un porte-parole des FDS, Mustefa Bali, rapportant le témoignage de civils qui fuient le secteur. Depuis début décembre, plus de 37.000 personnes ont fui cet ultime réduit terroriste, principalement des familles de l'EI, selon l'OSDH. Parmi eux, se trouvent environ 3.200 présumés terroristes détenus par les FDS, d'après la même source.