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Une étoile ne cesse jamais de briller
ABDELKRIM TAZAROUTE REND HOMMAGE À BRAHIM IZRI
Publié dans L'Expression le 30 - 05 - 2019

L'écrivain lui a consacré une biographie retraçant son parcours.
«Le troubadour des temps modernes»! C'est à travers ce titre significatif que l'écrivain et journaliste, Abdelkrim Tazaroute a tenu à faire revivre la mémoire de l'auteur compositeur et interprète, Brahim Izri, qui nous a quittés depuis 14 ans aujourd'hui, après une éprouvante lutte contre la maladie.
Dans son dernier ouvrage paru aux éditions Rafar, Abdelkrim Tazaroute en hommage à l'auteur compositeur et interprète kabyle, Brahim Izri, fait briller en quelques pages les qualités de ce dernier qui en plus d'être un précurseur de la chanson kabyle moderne, a aussi été à l'avant-garde de la revendication identitaire. L'auteur du livre est connu pour son penchant à perpétuer la mémoire des grandes figures algériennes ayant marqué de leurs empreintes indélébiles le patrimoine culturel.
Une personnalité artistique
A travers une biographie riche et complète, les étapes par lesquelles est passé Brahim Izri dans la construction de sa personnalité artistique, sont narrées de façon précise et consistante.
L'ouvrage met davantage l'accent sur la caractéristique de Brahim Izri qui a réussi à faire ce qu'aucun autre chanteur avant lui n'a pu réaliser pour la chanson algérienne en général et kabyle en particulier, à savoir toujours vouloir sortir des sentiers battus afin de faire revivre la musique kabyle.
Pour ne laisser aucun détail au hasard sur l'évolution de cet artiste, cette biographie nous emmène d'abord là où tout a commencé, dans la commune d'Aït Yenni, village natal de Brahim Izri, situé à environ 35 km au sud-est de Tizi Ouzou. Cette même région qui a vu naître l'écrivain et anthropologue Mouloud Mammeri, l'essayiste Mohamed Arkoun, l'anthropologue Slimane Hachi ou d'autres chanteurs comme Idir.
De Igudar à la carrière solo
C'est ainsi, dans la zaouïa de son grand-père paternel, Hadj Belkacem, que l'artiste en devenir fait ses premiers balbutiements en tambourinant sur le bendir qui accompagnait alors les chants religieux. Comme l'indique l'auteur du livre, «la zaouïa a occupé une place importante dans la vie du chanteur, elle a constitué pour lui, un repère nécessaire le guide et le protecteur». C'est d'ailleurs en ce lieu que Brahim Izri s'est imprégné des chants religieux et a été initié au bendir, au violon et à la flute. C'est à l'âge de 7 ans qu'il commence à jouer du mandole, cet instrument ne le quittera plus jamais.
Dans les années 70, Brahim Izri créa avec deux de ses amis, le groupe Igudar. La formation commença à composer et connu vite le succès. Igudar s'est notamment fait connaître grâce à des titres tels que «Arus S uvernus», qui raconte une fable sur l'escargot qui se débarrasse de sa coquille pour faire face au serpent. Vient ensuite «Arous», et «Chtedouyi», qui a connu un très grand sucés.
Quelque temps après, Brahim Izri decide de se détacher du groupe et de se consacrer à une carrière solo. Ses textes étaient profonds et très sensibles à la cause identitaire. A cette époque-là, la situation était très tendue dans les régions berbérophones, la répression était de mise et tous les chanteurs engagés subissaient la censure et autres brimades. Brahim Izri a toujours vu en la musique un moyen fort de s'exprimer et d'éveiller les consciences. «Une chanson est une arme qui ne tue pas, mais qui fait réfléchir les gens et je veux écrire sur le week-end universel, l'abrogation du Code de la famille sur la laïcité et sur la liberté de culte», avait déclaré Brahim Izri. Autant de questions que les artistes abordaient rarement par peur des conséquences, mais pour Brahim Izri parler de ces sujets tabous était plus que vital.
L'engagement
L'auteur s'est attardé sur l'aspect «combatif» du chanteur, dont l'arme était le verbe. Il avait milité infatigablement lors du printemps berbère pour la cause identitaire.
Pendant les évènements de 2001 en Kabylie, le chanteur avait même annulé ses concerts refusant de chanter pendant que «des jeunes étaient tués là-bas». Sur l'aspect artistique, Abdelkrim Tazarout écrit que Brahim Izri était un «orfèvre» de la musique «il était une et véritable synthése du patrimoine musical algérien, notamment le chaâbi, des chants ancestraux kabyles, mais aussi de la dimension africaine du pays».
«Il a dépoussiéré le legs musical ancestral.
A la fois moderniste et authentique.» .


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